Publié le 1 octobre 2013 à 23h30 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h23
Puis, pour bien signifier que la page est tournée, Karim Zéribi avance trois premières priorités d’EELV dans cette campagne : « La rénovation des équipements sportifs de proximité dans le cadre d’un plan quinquennal ; la création d’un poumon vert au sein de la ville et la création de 500 places de crèche par an au minimum et cela jusqu’à ce que la ville ait rattrapé son retard ». Puis d’annoncer la tenue d’un premier meeting très rapidement.
Il dénonce ensuite la gestion de la Ville par Jean-Claude Gaudin. « Notre mouvement est lancé et il nous a paru important d’aborder la question des finances publiques car c’est la pierre angulaire qui définit une politique. Or, la Chambre régionale des comptes n’est pas tendre avec Marseille. Elle parle d’opacité, et il est vrai qu’il est difficile de débattre démocratiquement lorsque l’on reçoit quelques jours avant la séance plus de 380 questions.»
« Le Palais devait coûter 9 millions d’euros, il en coûte au final 56 »
Karim Zéribi pointe le Palais de la Glisse et le Stade Vélodrome. « Le Palais devait coûter 9 millions d’euros, il en coûte au final 56. Pire, il ne cesse de peser sur les finances puisque la place vendue 5 euros en coûte 17 à la Ville. Nous sommes là face à un investissement coûteux, peu pertinent sociologiquement et catastrophique sur un plan écologique. Le stade vélodrome est rénové dans le cadre d’un partenariat Public-Privé. Les travaux devaient coûter 167 millions, le coût final sera bien plus élevé. De telles erreurs sont commises alors que la dette s’élève déjà à hauteur de 3 700 euros par habitant et cela avec une pression fiscale qui est la troisième de France ».
Le candidat aux municipales évoque la politique menée par la Ville en matière de crèches. « Entre 2008 et 2012, pendant que Paris créait 5 000 places, Marseille en créait 65. On ne s’occupe pas ici de la petite enfance, de l’enfance. Il ne faut pas s’étonner après de rencontrer des problèmes de comportements déviants ». Et en matière de gestion du personnel, il lance à ce propos : « Il est trop facile de s’en prendre aux syndicats lorsque quelque chose ne pas ici. La Ville ? Ce serait la faute à un syndicat. Le port ? Se serait la faute à un autre.»
Michel CAIRE