Publié le 20 juin 2018 à 13h01 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h51
Alors que l’exposition « Picasso, voyages imaginaires » se clôture à la Vieille Charité et au Mucem, deux nocturnes exceptionnelles sont organisées le 23 juin de 16 heures à 22 heures à la Vieille Charité et au Mucem puis le 24 juin de 16 heures à 23 heures à la Vieille Charité. Et à l’occasion de ce «Dimanche de décrochage», des discussions entre des acteurs de l’exposition se dérouleront dans la cour du musée. Des plats faisant écho aux œuvres de l’exposition seront préparés par des chefs cuisiniers et un riche programme musical permettra au public d’écouter et de danser sur des musiques variées. Les expositions « Picasso, voyages imaginaires », sont présentées au Centre de la Vieille Charité et au Mucem depuis le 16 février. Une exposition à la Vieille Charité qui a révélé de manière inédite un ensemble remarquable d’œuvres retraçant les souvenirs de voyages et les itinéraires fictifs du plus célèbre artiste espagnol. Au travers des œuvres exposées, la Méditerranée et l’Afrique apparaissent comme des sources d’inspiration essentielles pour Picasso, notamment grâce aux pièces maîtresses des musées de Marseille. Peintures, sculptures, assemblages et dessins sont dévoilés au public grâce à quatre parcours, intitulés «Bohème bleue», «Afrique fantôme», «Amour antique» et «Orient rêvé». Au Mucem, est présentée l’exposition «Picasso et les Ballets russes, entre Italie et Espagne». Les liens privilégiés qu’entretient Picasso avec les arts et traditions populaires apparaissent de façon spectaculaire dans son travail de scénographe et de costumier pour la compagnie de Serge Diaghilev, les Ballets russes. Entre 1916 et 1921, Picasso collabore à quatre spectacles pour lesquels il réalise décors et costumes : les ballets Parade, Tricorne, Pulcinella, et Cuadro Flamenco. Cette expérience expose le peintre au langage du corps et de la danse, lui inspirant de nouvelles possibilités formelles, qu’il mêle à des éléments empruntés au théâtre de marionnettes, à la commedia dell’arte, à l’art sacré ou encore au folklore espagnol. Confrontant œuvres de l’artiste (toiles, dessins, esquisses, maquettes, costumes) et objets issus des collections du Mucem, l’exposition montre comment Picasso a su assimiler et réinterpréter les traditions figuratives de son temps, pour les placer au centre d’une nouvelle modernité Grâce aux expositions de la Vieille Charité et du Mucem, plus de 200 000 personnes ont pu accéder à un patrimoine culturel et artistique d’exception. Avec ces événements exceptionnels.
La rédaction