Publié le 17 mai 2017 à 21h28 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h08
Dans un communiqué, Renaud Muselier et Christian Estrosi se réjouissent, au nom de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la décision du Conseil d’État d’annuler le retrait de l’Aéroport de la Môle-Saint-Tropez de la liste des points de passage frontaliers, et saluent «une très belle victoire pour notre économie, pour le tourisme et pour notre région».
Le Conseil d’État, qui a donné lecture ce mercredi 17 mai de cette décision, statuait sur la requête de la Société Aéroport du Golfe de Saint-Tropez et l’intervention au soutien de la dite requête de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Par cette décision, la Haute Juridiction administrative enjoint au gouvernement de notifier à la Commission européenne, une nouvelle liste rétablissant l’Aéroport de la Môle-Saint-Tropez au nombre des points de passage frontaliers.
«C’est une très belle victoire pour notre économie, pour le tourisme et pour notre région. Il aura fallu qu’avec les acteurs du tourisme et au premier chef, Françoise Dumont, Présidente de Var-Tourisme, avec l’ensemble des élus de notre majorité, en parfaite complémentarité avec Hubert Falco et l’ensemble des élus du Var, nous dénoncions toute l’inconséquence économique de la décision de fermeture, pour que le gouvernement retrouve enfin ses esprits et autorise la réouverture durant la période estivale : nous avions salué une première victoire.
Il aura fallu le recours formulé par la Région au soutien de la requête de la Société Aéroport du Golfe de Saint-Tropez auprès de la justice administrative, pour que cette victoire soit complète. Au moment où nous agissons sans relâche pour soutenir la filière touristique, on nous proposait d’interdire, dans les faits, aux avions d’affaires en provenance de Londres ou de Russie pour ne prendre que ces seuls exemples, d’atterrir sur l’un des aéroports les plus emblématiques de Provence-Alpes-Côte d’Azur ? Au moment où, avec l’ensemble de la majorité, nous agissons sans relâche pour renforcer l’attractivité régionale, on nous proposait d’envoyer un tel signal aux investisseurs ? Le Conseil d’État, aujourd’hui, vient de mettre fin à cette décision absurde et inconséquente», ont salué Renaud Muselier et Christian Estrosi.