Publié le 6 août 2019 à 10h10 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 12h06
C’est le Palais du Pharo qui, une nouvelle fois, vient d’accueillir « la Fête du Trône » qui coïncidait cette année avec le 20e anniversaire de l’accession de Mohamed VI au trône alaouite. Un Pays qui a connu de vraies avancées. Insuffisantes pour le Roi lui-même comme le rapporte France Info. Lors de son discours sur l’état du Pays il a annoncé la création d’une commission spéciale chargée de réfléchir au modèle de développement que doit choisir le pays car, devait-il constater: «Les dernières années ont révélé l’incapacité de notre modèle de développement à satisfaire les besoins croissants d’une partie de nos citoyens, à réduire les inégalités sociales et les disparités spatiales. C’est la raison pour laquelle Nous avons appelé à sa réévaluation et à sa réactualisation».
Le consul général du Maroc à Marseille, Younes Dirhoussi insistait sur le fait que le Maroc, en 20 ans, était devenu «un pays stable, moderne, tolérant et modéré». Et de mettre en avant des réformes entreprises au niveau politique, économique et sociale évoquant notamment la création, en 2004, par le roi Mohammed VI de l’Instance Équité et Réconciliation (IER), puis la Réforme du Code de la Famille «avec des avancées substantielles du droit des Femmes», la création de la Cour Constitutionnelle, la création du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire… Puis d’insister sur l’importance du Maroc sur la scène internationale, tant dans le dialogue Nord/Sud que Sud/Sud avant d’évoquer «les exceptionnelles relations bilatérales que le Maroc entretient avec la France». Puis de plaider pour le développement de la coopération décentralisée et de se réjouir à ce propos de la venue, voilà peu, au Maroc, d’une délégation conduite par Martine Vassal, la présidente du Département 13 et de la métropole Aix-Marseille-Provence. Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, devait abonder dans le même sens: «Les relations qu’entretient Marseille avec la Méditerranée sont privilégiées et le Maroc, par la stabilité qu’il incarne, par les valeurs démocratiques qu’il promeut et défend, constitue en Méditerranée un acteur essentiel pour la paix et la stabilité. C’est enfin un fervent partisan de la diplomatie des villes à laquelle je suis si attaché». Il ne manque pas de mettre en exergue le travail accompli par Jean Roatta, adjoint en charge des relations internationales et de la coopération euroméditerranéenne avant de se féliciter «que le Maroc et l’Union Européenne aient réaffirmé leur ambition de donner à leur relation stratégique une nouvelle impulsion à la hauteur des enjeux majeurs du monde contemporain, en développant un véritable partenariat euro-marocain de prospérité partagée. Partenariat qui confortera le ciment de notre relation d’amitié bilatérale».
Michel CAIRE