Publié le 15 juin 2015 à 23h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 19h17
Marseille a la réputation justifiée de savoir accueillir de grandes manifestations sportives. La ville entend bien qu’il en aille de même pour l’Euro de football, un an avant que ce dernier ne débute. Alors, ce 15 juin, la place Bargemon, à côté de l’Hôtel de ville, s’est transformée en terrain de football. Et Jean-Claude Gaudin, entouré de Florent Manaudou et Basile Boli qui seront les ambassadeurs de la ville pour cet Euro 2016 a dévoilé, le dispositif qui sera mis en place.
Le maire de Marseille de rappeler: «J’ai été président de l’OM pendant deux ans et il n’y a jamais eu d’affaires pendant cette période. Je dois cependant dire que j’ai rêvé de beaucoup de choses dans ma vie, y compris d’être Cardinal, mais jamais d’être président d’un club de foot». Puis de lancer : «Dans un an va démarrer un Tournoi exceptionnel, l’Euro, l’événement sportif le plus populaire après la Coupe du Monde de football et les JO». Et de se réjouir : «Marseille va accueillir 6 matchs dont ¼ et une ½ finale ».
Max Bouchet-Virette directeur administratif de L’Euro 2016 dévoile: «Dans un an Marseille accueillera le premier match de l’équipe de France». «En 2009, indique-t-il,on nous a promis un stade de plus de 66 000 places en 2014, promesse tenue. C’est suffisamment rare pour être noté». Ce nouveau stade, poursuit-il: «entre dans le Top 20 européen. Il est le deuxième stade en matière de capacité, le deuxième site d’accueil de la compétition avec 23 jours entre le premier et le dernier match, le deuxième site en nombre de matches du tournoi, dont une demi-finale. Marseille, c’est 16% du total de la billetterie de l’Euro». Et de se faire l’écho d’une étude du Centre de Droit et d’Économie du Sport de Limoges qui estime à 182 millions les retombées directes pour l’économie marseillaise.
Mais la compétition ne s’arrête pas au match, au Vélodrome, c’est la Ville qui se mobilise. Florent Manaudou explique les raisons qui l’ont poussé à être ambassadeur de Marseille : «J’ai accepté pour plusieurs raisons. J’ai été accueilli par cette cité voilà 4 ans, j’ai eu envie de lui rendre l’amour qu’elle m’a donné. Et puis, même si les moyens sont différents, j’appartiens à un club, le Cercle des Nageurs, qui, lui aussi est symbolique de Marseille». Basile Boli prend à son tour la parole : «J’ai vécu 5 ans de passion ici, Je me suis marié ici, ma fille est née ici. Il m’était impossible de refuser d’être ambassadeur ».
Jean-Claude Gaudin reprend: «Nous allons accueillir au mieux nos milliers de visiteurs. Nous avons mis en place un programme de bénévoles complémentaire au dispositif mis en place par la Fédération Française de Football».
Il faut, pour être bénévole, avoir 18 ans minimum. La maîtrise de l’Anglais constituera un plus appréciable. Comme en 2013, pour la Capitale européenne de la Culture, une plateforme informatique est ouverte afin d’assurer l’interface entre les bénévoles. Elle est accessible depuis le site marseille.fr à partir de ce 15 juin et permet aux personnes qui le souhaitent de s’identifier, d’indiquer leur profil et leurs coordonnées, afin de faciliter un positionnement sur des activités qui seront précisées et publiées ultérieurement.
Et, comme tout le monde ne pourra pas aller au stade, une «fan-zone» va être installé dans chaque ville hôte. A Marseille elle sera déployée sur les plages du Prado à quelques encablures du Stade Vélodrome. Elle disposera d’une capacité de 80 000 personnes qui pourront non seulement suivre la retransmission sur un écran géant mais aussi partager des moments de fête et de convivialité, en toute sécurité, au bord de mer. Le J4 pourrait pour sa part accueillir un espace de réception pour les partenaires de l’UEFA et de la ville de Marseille.
La manifestation a été l’occasion de présenter le film «Marseille, ville hôte de l’UEFA Euro 2016» qui met en scène des Marseillais se transmettant un ballon de foot sur plusieurs sites emblématiques de la ville, un film de Guillaume Panariello.
L’Euro est une étape importante vers la Capitale européenne du sport 2017.
Michel CAIRE