Formation. L’Irfedd pour évoluer dans un bon environnement

Publié le 18 juin 2024 à  16h44 - Dernière mise à  jour le 20 juin 2024 à  21h05

C’est au Cercle des Nageurs de Marseille, au sein du Club Enjeux 2024 d’EDF que la Scic Institut régional de formation à l’environnement au développement durable  (Irfedd) a clôturé son cycle de travail dédié à son projet stratégique. 

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C’est au Cercle des nageurs de Marseille que s’est tenu le CA de l’irfedd (Photo DR)

Franck Maillé, le président de l’Irfedd indique qu’il est mandaté par la Cress, en tant que vice-président délégué à l’écologie et à l’économie circulaire, pour siéger à l’Irfedd. Il a été élu en 2023 pour un deuxième mandat. Il met en exergue le contenu de ce premier CA. « J’ai demandé aux sociétaires de créer un Groupe de travail pour développer de nouvelles stratégies et actions. Après 6 mois de travail nous avons pu élaborer des stratégies de diversification et de développement. Grâce à Monique Fragano notre vice-présidente, nous les présentons aujourd’hui aux divers sociétaires qui ont participé à son élaboration au Cercle des nageurs de Marseille au bord de la Méditerranée.»  «Être face à ce milieu naturel nous rappelle, insiste-t-il,  que nous devons travailler d’arrachepied pour affronter le dérèglement climatique, la protection de la biodiversité et la transition juste. Cette lutte doit passer par la formation, l’émancipation et la professionnalisation, nous devons être force de proposition car nous savons que l’humanité porte en elle la force pour franchir ces obstacles et œuvrer vers un monde de liberté, inclusif et solidaire.»

« Pour que le développement durable existe il faut permettre aux gens de se former »

Thibault Pourbaix, directeur général de l’Irfedd rappelle : « Notre Société coopérative  d’intérêt collectif (Scic) a vu le jour en 2009. Elle associe des collectivités publiques, des chambres consulaires, des entreprises – du grand groupe à la PME-, des centres de ressources et les salariés. Notre raison d’être est d’œuvrer au développement des compétences au service du développement durable et de la transition écologique, de l’économie sociale et solidaire et de l’économie circulaire. Ainsi, depuis 2009 nous développons les compétences de salariés, de demandeurs d’emplois, de fonctionnaires… Car, pour que le développement durable existe il faut permettre aux gens de se former, d’accroître leurs compétences, d’avoir des diplômes.» Précise encore : «Nous proposons ainsi des formations professionnalisantes et diplômantes continue ou en alternance du niveau CAP au Master au sein de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Nous formons, par exemple, depuis 3-4 ans des ripeurs. Car, ces personnes chargées de la collecte des déchets sur la voie publique sont un maillon fondamental du tri sélectif. Le CAP leur permet d’avoir de meilleures conditions de travail, de nouvelles pratiques et une autre posture professionnelle».

« Une offre qui répond aux besoins des employeurs »

«Est ainsi développée, poursuit-il, une offre qui répond aux besoins des employeurs, à l’évolution des métiers et des besoins en compétences pour intégrer les enjeux du développement durable. C’est vrai pour les ripeurs, cela l’est aussi pour le BTSA « Gestion et maitrise de l’eau » qui diplôme des techniciens de l’eau à un niveau bac+2. Nous formons aussi bien des jeunes alternants des entreprises de l’eau que des salariés et des agents de collectivités en poste qui veulent monter en compétence.»

« Un bon gestionnaire de déchetteries doit être au service du développement durable »

Il cite un autre secteur d’intervention : « Nous formons chez LVD Environnement, spécialiste de la chaîne de valeur des déchets, le personnel en insertion au tri sélectif, sur ce qui peut être accepté et ce qui doit être refusé… sachant qu’un bon gestionnaire de déchetteries doit être au service du développement durable ».

Le monde change, de nouvelles pratiques, de nouveaux métiers apparaissent :  « Nous faisons beaucoup de veille  pour être informés sur les évolutions afin d’adapter notre offre de formation. Pour cela nous sommes membre de plusieurs espaces dont la Preci (Plateforme régionale de l’économie circulaire) où nous participons à plusieurs groupes de travail. On travaille aussi avec la Cress,  la CCI régionale, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.»

« Ce qui fait notre force c’est notre modèle, une Scic »

Thibault Pourbaix tient à signaler : « Ce qui fait notre force c’est notre modèle, une Scic, qui fait que tous les salariés sont sociétaires. C’est-à-dire que nous sommes à la fois décideurs de certains choix et les premiers à les mettre en œuvre. Sachant que nous sommes 8 salariés et que nous travaillons avec une vingtaine de vacataires qui sont les formateurs. Et notre marque de fabrique réside dans notre approche transfilières et systémique,  sachant que les enjeux du développement durable se posent de partout. Nous nous sommes aussi inscrits dans une logique d’innovation et de proposition de nouveaux services dont la formation-action ».

« Nous travaillons aussi sur de nouveaux outils de formation et sur l’IA »

Le directeur général de l’Irfedd explique que des formations sont proposées « sur un certain nombre de jours définis au préalable et puis nous partons». Une formation-action sur un certain nombre de jours «mais en plus, explique-t-il, nous viendrons ensuite faire un suivi pour accompagner dans l’action. Nous travaillons aussi sur de nouveaux outils de formation et sur l’IA ».

Le travail accompli devra maintenant être validé lors de l’Assemblée générale de l’Irfedd qui se tiendra le 26 juin. «Et en septembre nous aurons un plan de développement et de commercialisation pour présenter nos nouvelles offres de services », indique-t-il.

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Monique Fragano, vice-présidente de l’Irfedd (Photo DR)

Monique Fragano ajoute : « EDF, où j’occupe les fonctions de chargée de Mission emploi et RSE EDF Paca  et mécénat- est au sein de l’Ifredd, Scic dont je suis vice-présidente. Nous avons proposé de nous réunir dans ce lieu parce qu’EDF est partenaire des JOP 2024 et du Cercle des Nageurs de Marseille où nous avons choisi d’installer notre pavillon pour ces jeux pour mettre en avant notre implication dans le sport et nos grands projets en Région ».

Michel CAIRE

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