Publié le 19 janvier 2015 à 21h22 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h36
Vanessa Robuschi à l’épreuve de Top Chef
Elle est née à Nice et c’est accrochée aux jupes de sa grand-mère qu’elle a découvert les secrets de la cuisine provençale, chaleureuse, goûteuse et colorée. Ajoutez un père pâtissier pour apprendre les recettes gourmandes : la voie de Vanessa Robuschi était toute tracée. Et bien non. Ce sont des études d’architecture qui vont la passionner, dans un premier temps, avant que le naturel revienne au galop. Un Deug d’archi en poche, elle enchaîne BEP, BTS et licence pro en cuisine avant de fréquenter les pianos des grands de la région : Passedat, Levy et consorts. Une année en Irlande pour perfectionner sa pratique de la langue de Shakespeare et ouvre, en 2008, «Question de Goût», son restaurant avenue Joseph Vidal à la Vieille Chapelle. L’an dernier, la jeune femme est nommée Talent Gourmand Régional du Crédit Agricole et, cette année, c’est sur les écrans de TV qu’elle va rayonner puisqu’elle est au casting de la nouvelle saison de top chef, la sixième, à partir du lundi 26 janvier à 20h55 sur M6. Le jury, pour cette nouvelle formule, est constitué de Philippe Etchebest, Michel Sarran, Hélène Darroze et Jean-François Piège. Bien entendu, la jeune femme ne nous dira pas jusqu’où elle est allée dans l’émission, c’est interdit. Mais son sourire laisse augurer une belle participation. Tout juste nous confiera-t-elle: «C’était super, très intense et le groupe était très soudé. Une grande expérience, de belles rencontres et des amitiés solides.» A suivre…
A Saint-Maximin, la Saint-Vincent c’est dimanche prochain
Saint-Maximin accueille, ce dimanche 25 janvier, la 15e édition de la fête de Saint-Vincent, le patron des vignerons. Rappelons que Vincent a laissé brouter des sarments de vigne à son âne ce qui a rendu un service considérable aux vignerons puisqu’ils ont pu, ensuite, goûter à la prospérité de leur vigne. Fortement ancrée dans les esprits, cette croyance se perpétue, chaque année, ainsi que son rituel de protection pour célébrer le vin et le travail des vignerons. A l’origine de la Fête, l’Association « Les Sarments de Saint-Vincent »
regroupe les jeunes agriculteurs du Canton Verdon-Sainte-Baume. Ceux-ci ont à cœur de présenter à la dégustation leurs vins et valoriser ainsi toutes les Appellations Provençales confondues. Traditionnellement, la Fête de la Saint-Vincent inaugure la dégustation des rosés et des blancs 2014, en avant-première, ainsi que les rouges de millésimes plus anciens. Ce sont près de 6 000 visiteurs qui se pressent à la Fête et profitent de cette première manifestation viticole de la région pour rencontrer la cinquantaine de vignerons présents, se faire une opinion sur les vins qu’ils choisiront de savourer au fil des saisons, et de les faire découvrir à leurs amis.
La Fête de la Saint-Vincent réunit les Coteaux Varois en Provence, les Côtes de Provence, les Côtes de Provence Sainte-Victoire, La Londe, Fréjus, les Coteaux d’Aix-en-Provence, AOC Bandol et les Vins de Pays du Var. La fête débute à 10 heures avec la procession suivie de la messe et se termine à 18 heures. Tout au long de la journée, dégustations, découvertes et animations sont proposées aux visiteurs.
Châteauneuf du Pape : Julien Gleize remporte la deuxième rencontre gourmande de la saison au Château de Vaudieu
Ce lundi, dans les salons du Château de Vaudieu, Laurent Bréchet accueillait chefs, jury et convives du 2e volet de la saison des rencontres gourmandes qui en sont à leur 5e édition. Rappelons que ces rencontres voient s’opposer trois jeunes chefs de la région qui, avec un panier qui leur est fourni, doivent composer l’un une entrée, l’autre un plat et le troisième un dessert, le vainqueur de la confrontation étant sélectionné pour l’épreuve finale. Chaque plat est réalisé en harmonie avec un vin de la famille Bréchet et un vin d’un vigneron invité. Lundi, l’invité, c’est Jean Tigana, venu en compagnie de son fils Yannick, présenter le Cassis Blanc du Domaine La Dona. Il faisait bien entendu partie du Jury en compagnie du comédien Serge Dupire, de l’ex-footballeur Manuel Amoros, du Chef étoilé d’Avignon Christian Etienne, d’Olivier Poels de la Revue du Vin de France, du traiteur vauclusien Guy Meffre, de Laurent Bréchet et du «gourmand», ex footballeur lui aussi, Jean-Christophe Marquet.
Associé a un élégant et très aromatique vin blanc de Lirac du domaine de la famille Bréchet, l’entrée «Sur un espuma de topinambour, tonnelet de saumon fumé aux clams» était réalisée par David Reyne, chef du restaurant «David et Louisa» à Cavaillon. Sur un rouge charpenté et opulent du Domaine des Bosquets à Gigondas. C’est une «échine de cochon confite aux pignons de pin, avec sa sauce au miel acidulé au piment d’Espelette» qui était proposée par Cyril Bascop, chef du «Comptoir» à Piolenc. Enfin, sur le vin du Domaine La Dona, Julien Gleize, chef au restaurant «L’Agape» en Avignon, avait élaboré un «trio de choux à l’ananas et aux dattes, feuilletage caramélisé». Et après dégustation, c’est ce dessert qui valait à Julien Gleize d’être le lauréat de cette rencontre.
Les vins des Côtes du Rhône vont pouvoir continuer à communiquer autrement
Les vins des Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages ont lancé fin 2014 leur nouvelle campagne publicitaire France dont l’objectif est d’être en adéquation avec la perception des vins des Côtes du Rhône. Assignée en Référé par l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie, le 19 novembre dernier, Inter-Rhône (Interprofession des Vins A.O.C. Côtes du Rhône et Vallée du Rhône) vient de prendre connaissance des conclusions de l’ordonnance en référé du 7 janvier dernier. «Cette décision, est une décision équilibrée qui reconnait qu’une fois de plus la communication des Côtes du Rhône reste responsable tout en se voulant impactante», se félicite Michel Chapoutier, président d’Inter-Rhône. Le jugement n’a pas fait droit à la demande de dommage et intérêt de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) mais prévoit la suppression du slogan sachant «qu’il ne peut être sérieusement soutenu que l’expression « goût de la vie » correspond à la composition du vin, même entendu de manière très extensive, comme provenant d’un produit, soit du raisin, « vivant » pour reprendre les termes de l’ordonnance de référé du 7 janvier 2015».
Ainsi, les visuels qui s’inscrivent dans le cadre d’une consommation modérée ont été qualifiés de «dessins non dénués de qualité artistique» ne justifiant pas «un trouble manifestement illicite ou d’un dommage imminent présentant les mêmes caractéristiques que le juge des référés aurait le pouvoir de faire cesser ou prévenir » toujours selon les
termes de l’ordonnance de référé du 7 janvier 2015.
De même, pour le Tribunal, la couleur rouge, élément identitaire des campagnes Côtes du Rhône «se rattache en premier lieu à la nature du vin proposé par les professionnels regroupés dans l’association Inter-Rhône lesquels produisent principalement du vin rouge, et que la campagne tend à associer dans l’esprit du public cette particularité à
la région des Côtes du Rhône». En cohérence avec les campagnes des vins des Côtes du Rhône à l’international, la campagne France capitalise en effet sur la couleur rouge, un univers de communication légitime qu’ils ont su préempter. Ce jugement sera bien évidemment pris en compte par l’Interprofession dans le cadre des nouvelles étapes de la campagne en 2015.