Publié le 20 mai 2015 à 19h12 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h31
«Hier matin, un nouveau règlement de compte a touché Marseille, endeuillé une famille et traumatisé un quartier. Ce fait divers, qui s’est déroulé en plein jour devant le service des sports de la Ville de Marseille, aurait pu avoir des conséquences encore plus dramatiques à l’heure de l’ouverture des écoles»,rappelle Stéphane Mari, Président du groupe socialiste au Conseil municipal. «Nous apprenons, poursuit-il, par la presse que la victime, fichée au grand banditisme, était employée par la ville de Marseille, au service des Sports. Pourtant, l’accès à la fonction publique est normalement interdit par la loi aux personnes ayant fait l’objet de condamnations incompatibles avec l’exercice de leurs fonctions. Le jugement du 21 novembre 2013 le concernant est sans appel et conclut que : « son emploi aux services de la ville de Marseille sert de couverture à des activités bien plus lucratives juste après le pointage » et reconnaissant que « son affiliation à la fonction publique et en même temps au banditisme apparaissant manifestement inopportune »».
Stéphane Mari considère : «La ville de Marseille ne pouvait pas ignorer les déboires de cet agent avec la justice. En effet, comme le révèle la presse, cet agent travaillait déjà à la ville de Marseille lorsqu’il avait été arrêté en 2003 « en principauté d’Andorre avec un Adjoint au Maire UMP tentant d’encaisser 1,3 millions d’euros de chèques volés dans une étude de notaires marseillais »»
Le groupe socialiste demande donc au Maire de Marseille «de diligenter une enquête dans les plus brefs délais afin de savoir comment la loi sur les droits et obligations des fonctionnaires a pu être si clairement ignorée. Enfin, le groupe socialiste souhaite que des procédures soient mises en œuvre dans le respect du droit afin de s’assurer qu’il n’existe(ra) pas de cas similaires, dans les effectifs actuels comme dans les recrutements futurs».