Publié le 18 septembre 2017 à 20h42 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h38
Le Grand Opening 2017, la soirée de l’année qui lance les French Tech Weeks (#FTW) : 6 semaines d’événements ayant trait au numérique sous toutes ses formes jusqu’au 29 octobre 2017, vient de se dérouler dans le cadre magique du Hangar J1 à Marseille.
Quelque 1 700 personnes ont participé à cette soirée haute en couleur. Une soirée qui, une nouvelle fois, a permis, dans une ambiance festive, des rencontres d’affaires conviviales autour d’un cocktail dînatoire, des échanges dans les espaces d’innovation, des partages entre entreprises du numérique et «traditionnelle». Une soirée qui met en lumière le dynamisme du tissu French Tech comme le prouvait les commentaires qui, tous, se réjouissaient du succès de la manifestation.
André Jeannerot, le président de Medinsoft déclarait du haut de la scène : «Vous êtes 1700 ici à découvrir les nouveautés qui se déploieront demain, à nouer des relations alors que, victimes du succès de la soirée, 400 personnes ont dû rester dehors». Daniel Sperling, adjoint au maire de Marseille, en charge de l’Innovation et du Développement par le Numérique, l’un des pionniers de la French-Tech Aix-Marseille, considère pour sa part : «Nous avons là un parfait exemple de l’alliance gagnant-gagnant entre Aix et Marseille. Nous devenons un territoire monde». Stéphane Bouillon, le Préfet de Région s’adresse aux entrepreneurs, aux startuppers: «Nous sommes là pour vous aider avec les projets numériques lancés par le Gouvernement; pour vous aider avec la Région à trouver une main d’œuvre formée, en un mot pour vous aider à réussir la French-Tech».
«Le numérique est un moteur pour l’économie de notre territoire composé de TPE/PME»
Dans l’assistance, Ely de Travieso, vice-président de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises), avance: «Le numérique est un moteur pour l’économie de notre territoire composé de TPE/PME. Ces dernières doivent voir dans le développement du numérique une opportunité économique, raison pour laquelle nous soutenons la French Tech depuis son lancement». S’il fallait une preuve de la pertinence du propos, la présence de Sylvain Dijon, maître savonnier à la Grande Savonnerie, installée au cœur de Marseille: «Notre présence est tout à fait naturelle puisque le savon de Marseille, du haut de ses 800 ans d’existence est profondément moderne puisqu’il est économique et écologique. Nous proposons à nos clients de le fabriquer et de le personnaliser». Bref, un produit connecté avec les grandes questions actuelles. Et, pour le payer, plus besoin de liquides ou d’une carte grâce à la start-up ajaccienne Icare Technologies qui invite résolument à s’unir à la modernité. En effet, Fabien Raiola et Jérémy Neyrou ont rejoint Marseille pour présenter leur création: une bague connectée. «La seule bague autonome sécurisée au monde», explique Fabien Raiola. Elle contient 28 fonctionnalités. On peut ainsi ouvrir sa maison, démarrer sa voiture, payer ses courses, juste avec son doigt. Ce sont les banques qui vont commercialiser notre produit et nous en avons déjà une dizaine qui sont partenaires dans le monde». A quelques pas de là, un stand capte le public, celui de VisioPM avec son système de 3D sans lunettes. «Cette technologie existe depuis 10-12 ans, mais nous, nous avons réussi à simplifier le système et donc réduire les coûts».
«Faire gagner nos populations et nos territoires»
Martine Vassal, préside le Conseil Départemental 13, au terme de sa visite elle lance: «Bravo aux organisateurs, cette soirée est un succès et c’est une vraie satisfaction de soutenir ce secteur tant au niveau du Département que de la Métropole. Au-delà des compétences que la Loi donne aux collectivités ce qui importe c’est que les élus soient unis dans un même but, le développement de l’économie et de l’emploi. Nous ne devons avoir qu’une ambition faire gagner nos populations et nos territoires».
Caroline Pozmentier-Sportich, adjointe au maire de Marseille en charge de la Sécurité, vice-présidente de la Région Paca en charge des Relations Internationales, découvre avec intérêt les stands: «Comment ne pas être au Grand Opening lorsque l’on sait que notre région a pour ambition de devenir la première smart région d’Europe? Nous avons un fort potentiel, il faut, et la French-Tech y contribue, fédérer ce secteur pour favoriser l’émergence de nouveaux leaders qui contribueront au développement de l’économie et de l’emploi régional». Didier Parakian, adjoint en charge de l’Économie à la mairie de Marseille rappelle: «Nous rentrons du salon ALD (Advanced Logistics Development) de Tel Aviv où nous avons emmené une vingtaine de startups. Nous avons pu nous rendre compte que nous n’avions pas à rougir de notre tissu d’entreprises, nous sommes la métropole French-Tech la plus attractive de France, ce n’est pas moi qui le dit mais Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique. Ce fut l’occasion, pour moi, de lui rappeler que les millions promis par son prédécesseur pour la French-Tech n’était toujours pas arrivés».
Michel CAIRE