GRAND PORT MARITIME DE MARSEILLE

Publié le 10 mars 2013 à  1h00 - Dernière mise à  jour le 10 août 2023 à  10h28

L’emploi portuaire a progressé de 5% entre 2007 et 2011

Une étude menée par le cabinet indépendant Sémaphores sur le poids économique du port fait apparaître, entre 2007 et 2011, la création nette de 2 200 emplois liés à l’activité portuaire. C’est la logistique terrestre qui tire le mieux son épingle du jeu avec une progression de 12% des effectifs. Les effectifs industriels baissent en revanche de 6%, effet de la crise.

Patrick Daher, président du Conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille (GPMM), et Jean-Claude Terrier, président du Directoire, peuvent afficher leur satisfaction : l'étude du cabinet indépendant Sémaphores confirme le rôle moteur du port de Marseille dans l'économie locale. (Photo Serge PAYRAU)
Patrick Daher, président du Conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille (GPMM), et Jean-Claude Terrier, président du Directoire, peuvent afficher leur satisfaction : l’étude du cabinet indépendant Sémaphores confirme le rôle moteur du port de Marseille dans l’économie locale. (Photo Serge PAYRAU)

Avec 43 500 emplois liés à l’activité portuaire en 2011 et 3,5 Mds€ de valeur ajoutée, le port de Marseille confirme son rôle moteur de l’économie locale. Ces résultats, proches de ceux mesurés par l’OCDE avec ses propres méthodes, sont issus de l’étude conduite par le cabinet Sémaphores en 2011 sur le poids économique du port, déjà mesuré en 2007 par un autre cabinet indépendant (Entreprises et Territoires). En hausse de 5% par rapport à 2007 où il représentait 41 300 emplois, l’emploi portuaire (hors tourisme : hôtels, restaurants, autocaristes…) représente 8% des emplois salariés privés des Bouches-du-Rhône.
Sans surprise, ce sont les secteurs de l’industrie, des grandes familles professionnelles portuaires et de la logistique terrestre de marchandises qui concentrent le plus d’emplois liés. 22% des effectifs industriels du département sont liés au port, soit près de 16 000 emplois malgré une baisse de 6% sur la période, effet de la crise. A l’opposé, les professions portuaires résistent plutôt bien dans le contexte actuel et comptent 5% d’emplois de plus qu’en 2007 (soit 13 100 emplois). C’est sans conteste la logistique terrestre qui tire le mieux son épingle du jeu avec une croissance de 12% des effectifs liés à l’activité portuaire depuis 2007 (soit 11 500 emplois), grâce à l’ouverture de nouveaux entrepôts.

13 000 emplois liés au port dans la zone arrière portuaire de Marseille

Depuis 2007, l’emploi lié au port s’est renforcé sur les territoires où se développent des activités de logistique terrestre et maritime comme le SAN Ouest Provence, grâce à Clesud et à Distriport notamment, la communauté d’agglomération du Pays d’Aix et la communauté Arles Crau Montagnette. Avec plus de 18 000 emplois liés sur son territoire, dont 75% des professions portuaires, la communauté urbaine de Marseille confirme son attractivité pour le tertiaire maritime et portuaire. En revanche les territoires où l’emploi lié était plus industriel comme la communauté d’agglomération de Martigues et Berre-Salon voient l’emploi généré par le port diminuer depuis 2007 (-2 et -3%).
Pour la première fois, l’impact du port sur la zone arrière portuaire de Marseille (définie comme les 2e, 3e, 14e, 15e et 16e arrondissements) est mesuré et l’étude montre que 13 000 emplois y sont liés au port, dans 506 établissements. Cela représente 18,5% de l’emploi total des cinq arrondissements qui longent le littoral Nord de la ville. Du côté de la zone industrialo-portuaire de Fos, 9 800 emplois liés sont comptabilisés dans 165 établissements.
La création de richesse, mesurée par la valeur ajoutée des entreprises liées au port, est de l’ordre de 3,5 milliards d’euros en 2011.
Dans les prochaines années l’augmentation attendue du nombre de conteneurs, le trafic le plus porteur d’effets d’entraînement positifs sur le territoire, devrait venir encore renforcer le poids économique du port dans son environnement local. Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) souhaite à présent mettre en place un partenariat avec l’Université, l’Insee et les collectivités qui permettra de mesurer de façon plus continue son rôle dans l’économie régionale.

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