Au terme d’une période de concertation de plusieurs semaines avec les parties concernées, le préfet des Bouches-du-Rhône a signé ce mercredi 31 juillet un arrêté complémentaire à l’autorisation délivrée en 2017 pour l’exploitation d’une activité de réparation navale dans la forme 10 du Grand Port maritime de Marseille (GPMM).
La démarche permet de consolider, dans la durée et en soutien aux entreprises utilisatrices, les atouts offerts par cette installation industrielle majeure en termes d’emplois et de rayonnement du savoir-faire industriel marseillais en matière de réparation navale. Elle vise aussi à encadrer, parmi l’ensemble des opérations propres à de tels chantiers, celles des interventions les plus susceptibles d’occasionner des troubles importants pour la vie des riverains.
En matière sonore, par exemple, l’arrêté prévoit à l’égard de l’exploitant du site, la CNM (Chantier naval Marseillais), trois obligations qui ont été présentées à ses représentants lors de plusieurs réunions :
- un dispositif de mesure du bruit assorti de points de bilan ;
- la mise en place d’une commission de suivi qui devra se réunir régulièrement ;
- le respect de certains horaires pour les activités les plus bruyantes qui ne devront plus intervenir le soir et la nuit.
Dans un milieu urbain particulièrement dense qui caractérise le site, un équilibre a pu être trouvé pour concilier les différents intérêts en jeu, d’un côté la préservation d’une activité navale performante et génératrice d’emplois pour toute la filière portuaire et, de l’autre, la protection des conditions de vie des riverains du site.
L’installation d’un comité de suivi, dès le prochain mois de septembre, permettra de consolider le dialogue entre tous les acteurs dans la logique du dialogue ville port instaurée il y a maintenant plusieurs années à Marseille.