Publié le 24 juin 2018 à 13h19 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h52
Jean-Claude Tirroloni est un ancien de Ricard, il raconte: «J’ai fait l’inauguration du circuit et, de 75 à 1983, je m’occupais de l’accueil des pilotes, des podiums et des tours d’honneur». Les années ont passé, la passion est toujours là, les colères aussi, contre Jean-Marie Balestre, entre autres, qui fut notamment président de la Fédération internationale du sport automobile de 1978 à 1991: «Il m’avait dit qu’il n’y avait que lui et les vainqueurs qui devaient monter sur le podium, ce à quoi je lui ai rétorqué qu’il y aurait monsieur Ricard, les vainqueurs, les hôtesses et, s’il restait de la place, lui». Autre sujet d’énervement, il évoque: «le fait que certains donnent le nom de Castellet à ce circuit. Le Castellet est un superbe village, mais les rues sont tellement étroites que l’on ne pourrait même pas y organiser une course d’âne. Ici c’est le circuit Paul Ricard, point.»
Michel CAIRE