Publié le 5 décembre 2013 à 0h42 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Depuis lundi, le syndicat CGT a entamé une grève à la RTM. Dans un communiqué Jean-Marc Coppola, Chef de file du Front de gauche aux élections municipales assure « à l’ensemble des agents engagés dans le mouvement de mon total soutien. Inutile de chercher dans les médias dominants les raisons précises qui conduisent les salariés à cette action, ils préfèrent comme souvent mettre en avant les désagréments – réels – subis par les usagers. Pourtant, les revendications légitimes sont en phase avec les aspirations de tous les travailleurs de ce pays : des salaires plus conséquents, la prise en compte de la pénibilité en fin de carrière et l’annulation de la suppression d’acquis historiques comme deux jours de congés que la direction a purement et simplement décidé de supprimer dès 2014.
Cette grève n’a pas été lancée pour le plaisir d’entraver les déplacements des usagers, elle est la solution ultime face à l’absence de dialogue sociale au sein de cette entreprise publique. Cette action pose en grand la question d’une juste répartition des richesses puisque la RTM dégage des bénéfices. Les salariés sont en droit d’en avoir les fruits.
Les Marseillaises et les Marseillais ont bien conscience des conditions difficiles dans lesquelles les conducteurs de bus et personnels de la RTM en général exercent leurs métiers : horaires décalés, incivilités voire insécurité…
Pour développer un réseau de transports digne de la deuxième ville de France, il ne faut pas traiter les questions sociales à la légère. Présidée par un élu de la communauté urbaine, la RTM est directement sous la responsabilité du politique. C’est à lui de s’en mêler, en commençant par respecter les salariés et écouter leurs demandes.
C’est ma conception de la politique et de la démocratie. »