Publié le 17 novembre 2016 à 8h11 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h16
«Après la grogne de la police nationale, ce sont les policiers municipaux qui tapent du poing sur la table pour faire entendre au gouvernement son manque de reconnaissance et son manque de moyens», indique Caroline Pozmentier-Sportich, adjointe au maire de Marseille en charge de la Sécurité publique et de la Prévention de via un communiqué. «Troisième force de sécurité en France, les policiers municipaux voient leurs missions se diversifier et font face à de nouvelles menaces. Les mêmes que celles que doivent combattre policiers et gendarmes», souligne-t-elle. Considérant: «L’État doit prendre en compte leurs demandes afin de contribuer, en appui des services qui en ont la responsabilité, à la sécurité des Français et à la tranquillité publique du territoire national et ultramarin. Il s‘agit d’un devoir régalien et d’une priorité absolue pour nos concitoyens». Rappelant qu’à Marseille «il y a eu une anticipation des revendications légitimes puisqu’ils ont doté la police municipale marseillaise d’armes létales et modernisé l’ensemble de ses matériels.»
Dans ce contexte, l’élue à la sécurité demande à l’État de ne plus faire «la sourde oreille» et de donner «enfin» aux forces de l’ordre «les moyens, notamment juridiques, absolument nécessaires à l’accomplissement de leurs missions».