Publié le 5 septembre 2014 à 20h57 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h39
Le groupe socialiste de réagir, dans un communiqué, aux nouvelles mesures prises par la ville dans le cadre des rythmes scolaires : « Le maire de Marseille vient de proposer qu’une garderie soit mise en place tous les vendredis dans les écoles en attendant l’organisation de « vraies » activités périscolaires qui auraient dû être mises en place dès la rentrée. Malgré cette petite avancée prise dans l’urgence, la mobilisation sans précédent des parents d’élèves ne faiblit pas, comme en témoignent les manifestations organisées aujourd’hui devant la mairie et les écoles. Le groupe socialiste remercie le personnel communal qui s’est mobilisé dès aujourd’hui pour essayer de ne pas laisser un enfant dans la rue.
Cette première mesure va, certes, « dépanner » les familles mais elle met à jour l’amateurisme, le cynisme et l’incurie avec laquelle cette municipalité a abordé la question des rythmes scolaires.
Le groupe socialiste, par la voix d’Annie Levy-Mozziconacci, avait mis en garde, dès le mois de juin, le Maire sur les conséquences de son immobilisme et de son opposition politicienne à la réforme. Nous avions demandé une table ronde avec les parents, les enseignants, les grandes associations d’éducation populaire et le personnel communal pour mettre en place efficacement et collectivement la réforme. Jean-Claude Gaudin
Nous réaffirmons, qu’à l’instar de toutes les autres grandes villes de France, un projet de qualité peut être mis en œuvre à Marseille avec un coût largement supportable pour la mairie.
Notre ville compte un tissu associatif très dense, que ce soit dans le domaine culturel, sportif ou en matière d’éducation populaire. De nombreux jeunes sont attirés par les métiers de l’animation et sont prêts à s’y engager si on leur garantit un volant suffisant d’heures hebdomadaires. C’est dans ce but que nous avions proposé que la ville soit partagée en plusieurs secteurs avec des activités réparties sur deux créneaux de 1h30 ce qui aurait permis aux animateurs d’effectuer un volant suffisant d’heures hebdomadaires.
Toutes les conditions sont donc réunies à Marseille pour mettre en place un vrai projet éducatif territorial qui permettra à tous les enfants de « s’ouvrir au monde » et de découvrir de nouvelles activités sportives, culturelles et artistiques. Dans cette ville où l’échec scolaire est parmi le plus élevé de France, cet objectif est prioritaire. Jean-Claude Gaudin ne semble pas partager ce point de vue quand il parle, avec beaucoup de mépris, « des ateliers scoubidou » ! Comment un Sénateur-Maire a t il pu ainsi déstabiliser ce pilier du « vivre ensemble » que constitue l école publique ?
Le cynisme et l’immobilisme de la municipalité sur un dossier aussi important pour notre ville est emblématique d’un mandat qui commence très mal : financement hasardeux du stade, baisse du montant des investissements, augmentation annoncée des impôts contrairement aux promesses électorales, retard invraisemblable dans les grands travaux…
M. le Maire, il est grand temps de vous occuper sérieusement et avec détermination des Marseillais et de leurs problèmes quotidiens !»