Publié le 17 février 2019 à 12h21 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h43
Le parquet de Paris a ouvert, ce dimanche 17 février, une enquête pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » après les insultes antisémites dont a été victime le philosophe, écrivain et académicien Alain Finkielkraut, samedi, lors d’une manifestation de « gilets jaunes ». L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Les images ont été tournées par Yahoo Actualités, boulevard du Montparnasse, dans le 14e arrondissement de la capitale. « Sale sioniste de merde, tu vas mourir !« , « dégage ! », ont hurlé des manifestants. Dans le brouhaha, on entend « sale race » et, plus indistinctement, d’autres insultes proférées qui ressemblent à « sale juif »… « Les injures antisémites dont il a fait l’objet sont la négation absolue de ce que nous sommes« , a réagi Emmanuel Macron sur Twitter.
Les injures antisémites dont il a fait l’objet sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de nous une grande nation. Nous ne les tolèrerons pas.https://t.co/WSUTuJmQWX
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 16 février 2019
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a indiqué également sur Twitter. qu' »un suspect, reconnu comme le principal auteur des injures, a été identifié par nos services« .
« Barre-toi sale sioniste de merde, tu vas mourir. La France, elle est à nous ! »
Parce que la France ne leur appartient pas, qu'elle n'est pas cette haine, une enquête a été ouverte.
Un suspect, reconnu comme le principal auteur des injures, a été identifié par nos services.— Christophe Castaner (@CCastaner) 17 février 2019