Publié le 16 juillet 2014 à 22h39 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h40
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réitéré le 15 juillet, en sortant de sa réunion avec son Cabinet de Sécurité, la réponse positive d’Israël à la proposition de cessez-le-feu égyptienne.
«Une solution diplomatique aurait été préférable : c’est celle que nous avons privilégiée en accédant positivement à la proposition égyptienne de cessez-le-feu.»
Mais face au choix du Hamas de continuer son offensive et d’intensifier ses tirs vers Israël, le Premier ministre a déclaré que «le Hamas ne nous a pas laissé d’autre choix que d’étendre et d’intensifier notre opération à son encontre» en précisant qu’Israël doit répondre à quiconque s’attaque à ses citoyens et que «s’il n’y a pas de cessez-le-feu nous devons répondre par le feu, à notre tour ».
L’objectif des opérations menées par Israël en réponse aux attaques subies demeure «la restauration du calme pour les citoyens israéliens» qui doit se faire maintenant en «portant un coup sévère aux organisations terroristes».
Concernant la question du respect du Droit international et des Droits de l’Homme :
Dans une réponse au Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (OHCHR), l’ambassadeur de la Représentation permanente israélienne des Nations-Unies à Genève a exprimé sa préoccupation quant au manque de dénonciation des exactions commises par le Hamas, tant envers Israël, qu’envers la propre population gazaouie prise en otage par le parti qui la gouverne : « Le Hamas – reconnu internationalement comme organisation terroriste – ancre délibérément ses installations militaires en les cachant dans des zones résidentielles habitées, et tire profit de sa propre population civile comme « bouclier humain ». Ces actions sont des crimes de guerre ».