Publié le 18 décembre 2017 à 21h11 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h03
Jérémy Bacchi, Secrétaire départemental PCF 13, membre du Conseil National du PCF déclare dans un communiqué: «Il n’aura donc pas fallu attendre bien longtemps pour que la politique d’asphyxie de l’hôpital public, annoncée par le gouvernement avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2018, entre dans la réalité quotidienne des Marseillais. Nous avons ainsi appris en début de semaine dernière qu’un plan de suppressions d’emploi portant sur près de 1 000 postes, dont environ la moitié de soignants, était sérieusement envisagé à l’AP-HM. Cette nouvelle purge serait la « rançon » demandée pour pouvoir bénéficier d’une aide de 300 millions d’euros, dont le système hospitalier public a besoin pour lui permettre d’atteindre ses objectifs de développement. Alors que chacun peut constater combien les personnels hospitaliers sont déjà à bout de force, alors que les établissements de soins ne tiennent plus que grâce à l’extrême dévouement de chacun de ses agents, c’est le moment que l’état choisit pour mettre à l’amende l’hôpital public. « Gains de productivité » et « fermetures de lit » sont d’ores et déjà les solutions avancées par les Diafoirus des temps modernes, qui prétendent ainsi soigner en saignant le malade ! Quant au « virage « ambulatoire » présenté comme le remède miracle, il n’est qu’une hypocrisie supplémentaire, lorsqu’il s’agira de renvoyer les malades à domicile, au milieu des déserts médicaux et des poches de misère qui entourent les établissements hospitaliers! Car personne ne doit être dupe : en attaquant le système hospitalier public, c’est l’accès à des soins de qualité pour les quartiers populaires de la ville qui est sous le feu. Des travaux pratiques du Macronisme et de sa présidence de classe en quelque sorte … Face à la menace, le PCF est au côté des salariés et des usagers et ne laissera rien passer ! Au contraire, nous ne cesserons de nous battre contre la maîtrise comptable des dépenses de santé, pour la restauration des budgets de fonctionnement hospitaliers, permettant d’améliorer les conditions de prise en charge des patients et les conditions de travail des salariés, pour un financement démocratique et moderne construit à partir des besoins de la population, pour un plan d’urgence de sauvegarde des hôpitaux et pour l’effacement de leur dette. Le droit à la santé pour tous passe par le développement de l’hôpital public, pas par son dépeçage !»