En devenant champion olympique à Paris, les volleyeurs français déjà sacrés à Tokyo en 2021 ont fait aussi bien que l’URSS et les USA titrés deux fois.
Un titre olympique représente trois années d’entraînements, de souffrances, de sacrifices et de remises en cause. Après l’or décroché au Japon en 2021, l’équipe de France aurait pu se reposer sur ses lauriers et ne pas redescendre de son piédestal. Mais cette équipe a toujours faim de victoires et de trophées. C’est le même groupe de joueurs qui représente la France dans les grandes compétitions depuis deux olympiades. Un mélange d’expérience et de jeunesse avec parfois un grain de folie et un éclair de génie. Menés deux sets à zéro contre l’Allemagne en quarts de finale, les Bleus ont trouvé les ressources mentales pour renverser le score et s’imposer trois sets à deux. Ils ont élevé leur niveau de jeu. Les Allemands dominés ont craqué dans le cinquième set. En demi-finale, les Italiens champions du monde, ont été balayés trois sets à zéro et en finale, les Polonais, champions d’Europe, ont subi le même score.
Les larmes du basket français
Les rêves d’un double succès contre les deux « Team USA » ne sont pas devenus réalités. Battus (98-87), les coéquipiers de Nicolas Batum ont gâché trop de lancers-francs et de tirs pour inquiéter Stephen Curry magicien à trois points et Lebron James, efficace sous les panneaux. Le grand Victor Venbayama pleurait à chaudes larmes dans les bras de ses coéquipiers et de sa mère. Gaby Williams et les basketteuses françaises ont versé aussi des chaudes larmes au buzzer du quatrième quart temps. Son tir lointain n’a rapporté que deux points alors qu’un point supplémentaire aurait ouvert la porte des prolongations aux Bleues qui n’ont pas à rougir de cette cruelle défaite (67-66). Elles ont réussi leur parcours olympique. Comme les hommes, les Américaines ont été redoutables à trois points. Quant à la Fédération française de handball, elle a terminé les Jeux de Paris avec une médaille d’argent. Après l’échec des hommes en quart de finale contre l’Allemagne, les Norvégiennes étaient plus fortes que les Françaises battues (29-21).
Gilbert DULAC