Publié le 28 juillet 2021 à 7h54 - Dernière mise à jour le 1 novembre 2022 à 14h52
En juillet 2024, les dix disciplines de la voile olympique se dérouleront sur le plan d’eau de la cité phocéenne. La ville est souvent le théâtre de compétitions sportives mais là, elle passe à une étape supérieure. Toutes les caméras du monde seront braquées sur la rade sud pendant deux semaines et l’impact en matière de retombées médiatiques et économiques est évident. Les équipes de France jeunes sont arrivées à Marseille en début de semaine et se sont installées dans des structures temporaires aux abords de la future marina olympique pour travailler. Un stage de douze jours. Les JO à la maison c’est un rêve pour bon nombre d’athlètes français.
Le président du pôle France est un homme confiant. Jean-Bernard Constant a l’assurance de celui qui n’a aucun doute sur la réussite des jeux à Marseille en 2024. «La marina olympique sera superbe et le plan d’eau est exceptionnel. Tout sera prêt à temps même les vastes travaux ont pris un peu de retard. On est à fond.» Sur le plan sportif l’ambition est grande «trois médailles d’or sur les dix disciplines de la voile.» [(Une confiance totale dans l’organisation
Jean-Bernard Constant, président du Pôle France de Voile
Une nouvelle génération travaille depuis une dizaine d’années pour être à ce rendez-vous de 2024. Jouer sur son plan d’eau est motivant. Ce premier stage à Marseille démontre une vraie mobilisation, une envie d’en découdre, de réaliser des performances. Selon Loïc Billon, le directeur des équipes de France jeunes: «Les sportifs n’ont jamais été aussi nombreux lors d’un stage de préparation. Tout le monde ne sera pas retenu en 2024 mais c’est bien d’avoir de la concurrence». [(La relève est là
Loïc Billon, directeur des équipes de France jeunes
Cinquante athlètes sont rassemblés à la Marina du Roucas. Réglage des bateaux, appréhension du site. Ils vont travailler de manière intensive pendant douze jours. Si leur pôle d’entraînement est composé de structures transitoires, salles de musculations, salles de soins et une cuisine non-stop ont été installées. Tout est là pour déjà être dans l’ambiance des jeux. Mêmes dates, météo sans doute voisine, rien n’est laissé au hasard. Pour l’équipe mixe en 470 Marina Lefort et Paco Lepoutre pas de doute:«On est à fond, on sait pourquoi on va sur l’eau.» [(On sait pourquoi on va sur l’eau
Marina Lefort et Paco Lepoutre
Trois ans c’est long et court à la fois. Il faut savoir gérer. Sidoine Dantès et Hippolyte Machetti naviguent depuis septembre 2014 ensemble mais pour 2024 ils doivent changer de bateau et passer du 470 au 49er: «Il ne faut pas perdre de temps mais parallèlement il ne faut pas se cramer les ailes, il faut se laisser du temps pour soi tout en formant un binôme et être bien entouré», conclut Sidoine. [(Il ne faut pas se cramer les ailes
Sidoine Dantès et Hippolyte Machetti
Parole de président, quelles que soient la météo et la difficulté des manches « quand on est bon, on est toujours devant». C’est ce que devront se dire nos athlètes. Tout est réuni pour faire de grosses performances. Connaissance du plan d’eau, bon staff technique, sportifs qui en veulent et rêvent de balayer la hiérarchie actuelle. Et ils ont tout pour être bien dans leur tête avec un avenir socio-professionnel souvent tracé. Les JO 2024 à Marseille devraient être un grand événement. Des caméras seront plantées au Frioul, au mont Rose, sur la Corniche… pour pouvoir suivre toutes épreuves en même temps. Des écrans géants sur les plages mais aussi en ville permettront aux Marseillais et aux étrangers de communier avec ce grand rendez-vous sportif. Propos recueillis par Joël BARCY Signaler un contenu ou un message illicite sur le siteQuand on est bon, on est toujours devant
