Publié le 1 mars 2017 à 23h41 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h45
Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, prend acte de la décision de l’Assemblée plénière du Parlement méditerranéen, l’hypothèse d’un transfert du siège de l’institution à Marseille n’ayant pas réunie la majorité requise des 4/5e. Depuis la première initiative de Michel Vauzelle sur ce projet, est-il précisé dans un communiqué, «Christian Estrosi a apporté son soutien à cette hypothèse, considérant qu’elle serait parfaitement conciliable avec l’ambition du projet structurant de reconstitution de la grotte Cosquer, porté par la Région et plébiscité par les habitants».
«L’Assemblée du Parlement méditerranéen s’est exprimée souverainement et en toute indépendance. Même si je la regrette pour le rayonnement méditerranéen de Marseille, il s’agit, en responsabilité et en démocrates, de respecter une telle décision. Force est de constater que, dans le contexte sensible de la présidence de l’Union Européenne par la République de Malte, le ministère des Affaires Étrangères de Jean-Marc Ayrault ne semble tout simplement pas avoir souhaité accompagner cette initiative. Je respecte également sa position. J’ai cependant pris contact avec le Secrétaire Général de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée, et à sa demande et en plein accord avec lui, je vous annonce que notre Région pourra accueillir une séance plénière de cette institution prestigieuse dès 2018, ce qui constituera un moment fort pour la politique méditerranéenne de notre territoire», a réagi Christian Estrosi.
Le Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, apportant son soutien à l’installation du siège de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée à Marseille, avait rappelé en conférence de presse le 8 décembre 2016, tout son soutien à un tel projet qui, pour la Région supposait trois conditions essentielles :
-1. Obtenir de la part de l’Assemblée un accord politique pour le transfert du siège de Malte à Marseille.
-2. Obtenir les garanties diplomatiques suffisantes de la part du Ministère des Affaires Étrangères pour l’accueil des permanents comme des députés.
-3. Garantir, d’ici à la fin du premier trimestre, la couverture financière des 4,4 millions d’euros annuels que coûte la Villa Méditerranée au contribuable. La nouvelle majorité s’étant engagée devant nos concitoyens que l’avenir de la Villa Méditerranée se devait d’être envisagé à coût zéro pour le contribuable.