Publié le 16 octobre 2015 à 0h02 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h27
L’association des maires des Bouches-du-Rhône a vivement réagi à la suite de la candidature de Jean-Claude Gaudin et la décision de Sylvia Barthélémy de convoquer un conseil métropolitain. Le président de l’Union des maires et maire de Mimet, Georges Cristiani de déclarer dans un communiqué: «La décision personnelle de la Présidente du Pays d’Aubagne et de l’Étoile de convoquer la réunion du Conseil Métropolitain est contraire à toutes les Assemblées générales de l’Union des Maires. Sa déclaration a été suivie quelques heures plus tard, par l’annonce de la candidature du Maire de Marseille à la Présidence de la Métropole. L’initiative personnelle de Madame Barthélémy a été prise sans consultation des maires. Force est de constater avec gravité que cette méthode n’augure pas d’une future gouvernance partagée, alors que l’aire métropolitaine a besoin de cohérence collective. Ces procédés ne sont pas de nature à rassurer nos populations. Cette Métropole démarre mal ! La métropole nous a été infligée par le gouvernement; son premier acte ne devrait pas être imposé, mais concerté. Au vu de ces premiers signaux de mise à l’écart des Maires, nos craintes restent justifiées et les bonnes paroles rassurantes ne suffiront pas. Les Maires des Bouches-du-Rhône n’ont cessé d’affirmer que la métropole ne se ferait pas sans qu’ils soient au cœur des décisions. Cette volonté reste aujourd’hui unanime. L’Union des Maires rejette tout passage en force, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne. Nos demandes sont légitimes : maintien des ressources communales, stabilité fiscale sur les ménages et les entreprises, et une gouvernance partagée. La détermination des Maires restera ce qu’elle a été : collective, solidaire et représentative»