Publié le 10 novembre 2013 à 0h08 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h46
L’Espagne a déclaré ce mercredi devant la commission de l’Onu sur les disparitions forcées qu’elle ne reviendrait pas sur sa loi d’amnistie de 1978 sur les crimes politiques commis durant la guerre civile (1936-1939) puis sous la dictature de Francisco Franco. « Les décisions prises par l’État espagnol en 1978 ne seront pas réexaminées« , a déclaré la représentante de l’Espagne auprès de l’Onu à Genève, Ana Menendez Perez, aux onze experts juridiques indépendants. Le juge espagnol Baltasar Garzon et des organisations de défense des droits de l’Homme ont invité ce lundi cette commission de l’Onu à dire à l’Espagne qu’elle devait se pencher sur les crimes commis durant cette période. La mission de cet organisme est de surveiller l’application de la Convention de l’Onu sur les disparitions forcées, adoptée en 2010 et dont l’Espagne est signataire