Publié le 19 juillet 2013 à 9h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 15h58
Eugène Caselli, sur son blog, explique qu’au nom des élus et des agents de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, « j’ai souhaité la bienvenue cet après-midi au siège de notre collectivité, aux associations Lesbiennes-Gays-Bi-Trans (LGBT) à l’occasion de leur conférence sur « L’exclusion et la discrimination des LGBT en France et en Europe » dans le cadre de l’Europride 2013. »
Pour le président de MPM : « Ce thème est l’affaire de tous les citoyens et pas seulement de celles et ceux d’entre eux qui peuvent, hélas, faire l’objet d’exclusion et de discrimination du fait de leur orientation sexuelle. La liberté qui fonde notre République, avec l’égalité des droits et des devoirs entre tous, ne peut accepter ni même tolérer que telle ou tel puisse être victime de ce qu’il est intimement. Que ce soit au travail, dans le monde de l’éducation comme dans celui du sport ou des loisirs, nul ne peut être désigné à la vindicte, moqué, violenté ou simplement tenu à l’écart ou isolé du fait de son orientation sexuelle. »
Il estime que « de leur côté, les minorités sexuelles doivent rester parties prenantes de la nation sans chercher à s’en dégager, fût-ce dans le but de se mieux protéger et de se préserver de l’hostilité ou de l’ostracisme, pour s’isoler dans un entre soi qui ne favoriserait sûrement pas l’acceptation de la différence. »
La loi, qui organise la vie en commun et les rapports entre les individus, « est là pour permettre à toutes et tous d’être ce qu’ils sont sans devoir se cacher ou vivre à part. Appartenir à une minorité ne condamne pas à vivre dans la marginalité. »
Avec le mariage pour tous, « la loi vient de franchir une étape qui était nécessaire pour rétablir un équilibre entre les droits. On doit déplorer que le débat législatif qui a permis le vote de la loi ait provoqué, non pas des manifestations de la part des opposants, puisqu’on a heureusement le droit de s’opposer et de le faire savoir dans notre démocratie, mais des manifestations violentes d’homophobie. Cela n’est pas acceptable et mérite poursuite et condamnation. »
Les débats autour des moyens de prévenir et de combattre l’exclusion et la discrimination ont permis aux associations de rédiger un « Livre blanc ». « Il m’a été remis cet après-midi par les dites associations. Inutile de préciser qu’il retiendra toute mon attention dans les prochains jours. »