Publié le 25 février 2022 à 8h33 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 17h33
L’Union européenne, réunie en sommet à Bruxelles, a approuvé ce jeudi 24 février dans la soirée des sanctions « massives » contre la Russie, après son invasion de l’Ukraine, sans toutefois aller jusqu’à exclure le pays du système d’échanges bancaires internationaux Swift.
«Les dirigeants russes devront faire face à un isolement sans précédent», a promis la présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen. C’est le train de sanctions le «plus sévère jamais mis en œuvre» par l’UE, a également affirmé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
L’objectif est de « pénaliser » l’économie russe
Les Vingt-Sept veulent punir le régime du président Vladimir Poutine avec des sanctions financières. Il s’agit notamment de limiter drastiquement l’accès de la Russie aux marchés de capitaux européens, entravant la capacité de Moscou d’y refinancer sa dette.
L’UE va aussi réduire l’accès de la Russie à des «technologies cruciales», en la privant de composants électroniques et de logiciels, de façon à «pénaliser gravement tous les pans de l’économie russe», d’après Ursula von der Leyen.
Des soldats déployés en Roumanie
A Washington, Joe Biden a d’ailleurs défendu un arsenal de sanctions mises au point par les États-Unis visant à porter un coup terrible à la finance comme à l’économie russe. Ces représailles économiques et financières «dépassent tout ce qui a jamais été fait», a soutenu le président américain lors d’une allocution télévisée très attendue depuis la Maison Blanche.
De son côté, la France va accélérer le déploiement dans le cadre de l’Otan de soldats en Roumanie, pays frontalier de l’Ukraine, a annoncé le président Emmanuel Macron à l’issue du sommet exceptionnel de l’UE. Il a également jugé utile de «laisser ouvert le chemin» du dialogue avec Moscou pour obtenir un arrêt de son offensive.
Source franceinfo