Publié le 21 septembre 2018 à 16h23 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 14h55
La canicule de l’été a provoqué environ 1 500 morts de plus qu’une année normale, soit 10 fois moins que lors du record de 2003, a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce vendredi 21 septembre sur CNews. Le nombre de morts liées à la canicule cet été est également moins important que ceux des canicules des dernières années, a ajouté la ministre de la Santé. En 2015, environ 3 000 décès supplémentaires avaient été enregistrés selon les autorités sanitaires. Neuf ans plus tôt, en 2006 -une année de canicule particulièrement sévère- une surmortalité d’environ 2 000 décès avait été constatée. «Cela prouve vraiment que la prévention et la mobilisation dans tous les secteurs a porté ses fruits (…), mais c’est inexorable que les personnes très âgées aient malheureusement des complications», a commenté Agnès Buzyn, qui réunit ce vendredi les acteurs mobilisés pendant la canicule. Face à la multiplication attendue des épisodes de canicule, en raison du réchauffement climatique, Agnès Buzyn a appelé à «nous organiser autrement» et notamment à réorganiser les villes, plus sujettes à la chaleur en raison du phénomène d’îlots de chaleur urbains. L’été 2018 a été le deuxième plus chaud de l’histoire de France, avec une température moyenne supérieure à la normale de «près de 2 °C», loin toutefois de celui de 2003, selon Météo-France. Une vague de chaleur exceptionnelle a notamment frappé l’ensemble du pays du 24 juillet au 8 août, en particulier le quart Nord-Est.