Publié le 6 avril 2018 à 22h36 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h02
Le bras de fer se poursuit entre les syndicats et la direction de la SNCF. Un quai de la gare Saint-Charles de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 3 avril 2018, au début de la mobilisation contre la réforme de la SNCF. «Il n’y a pas eu de négociation.» Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, est sorti remonté de la réunion des syndicats avec la ministre des Transports Elisabeth Borne, vendredi 6 avril. Il assure que la grève contre la réforme de la SNCF pourrait «aller au-delà du mois de juin». Les organisations représentatives à la SNCF (CGT, Unsa, SUD, CFDT) sont sorties du ministère après un peu plus de deux heures de discussions. «C’est absolument inacceptable, ce qui vient de se passer aujourd’hui», a déclaré Erik Meyer de SUD Rail, en annonçant avoir l’intention de «proposer lundi de durcir le mouvement».