Publié le 19 novembre 2020 à 10h19 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h25
Dans un texte cosigné par les présidents de 3 organisations patronales régionales, la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Medef Sud et l’U2P Provence-Alpes-Côte d’Azur, demandent au gouvernement la réouverture des commerces dits «non-essentiels» dès le 27 novembre prochain.
«Nous, représentants des entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, demandons la réouverture des commerces dits «non-essentiels». Dans notre région, cette fermeture menace des dizaines de milliers d’emplois. Des commerces ont déjà
baissé définitivement leurs rideaux malgré les aides de l’État ; des centaines d’autres suivront si le gouvernement ne revient pas sur sa décision. C’est pour cela que nous demandons au Premier ministre de rouvrir, dès le 27 novembre, les commerces de proximité concernés par l’obligation de fermeture. Pour la plupart des commerçants, les fêtes de Noël représentent de 20 à 60 % de leur chiffre d’affaires annuel. Les priver d’une telle ressource, c’est sonner le glas pour eux et leurs collaborateurs. Nous dénonçons l’injustice et l’iniquité d’une telle situation qui créée une concurrence déloyale alors même que la grande majorité des commerces de proximité ont pris les mesures de sécurité nécessaires pour accueillir leurs clients et protéger leurs salariés.
Nous sommes contre la désobéissance civile mais favorables à un renforcement des protocoles sanitaires si le gouvernement l’exige. Nous demandons un contrôle strict du respect de ces consignes et des sanctions contre ceux qui ne jouent pas le jeu. Nous devons apprendre à vivre -travailler, consommer, nous divertir- avec le virus. Il nous faut pour cela changer de paradigme et sortir de cette logique de «stop and go», dévastateur pour la confiance.» Les signataires [[Alain Gargani, président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur – Yvon Grosso, président du Medef Sud – André Bendano, président de l’U2P Provence-Alpes-Côte d’Azur]] de ce communiqué se tiennent à la disposition des pouvoirs publics «pour imaginer, ensemble, les conditions d’une réouverture. Parce que des milliers d’emplois sont en jeu, qu’ils sont des lieux de vie incontournables de nos territoires et que ce sont des acteurs responsables, il est essentiel de rouvrir au plus vite les commerce dits «non-essentiels»! Les décisions prises ne peuvent être acceptées que lorsqu’elles sont comprises et ressenties comme justes par tous. Cette incompréhension sonnerait comme un aveu d’impuissance collectif dans la lutte contre l’épidémie».
La rédaction