Publié le 21 février 2014 à 19h44 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h18
La Fondation Orange soutient des associations de la région investies dans le domaine de l’autisme et de la santé, de l’insertion des jeunes et de l’accès à la culture portées par des salariés impliqués. Ainsi pour la région Sud-Est, 10 salariés (ou retraités) ont vu leur projet soutenu par la Fondation pour un montant global de 30 000 euros. Une aide parfois vitale comme pour l’association GEPIJ qui organise des séjours sur la thématique du cirque pour des jeunes en réinsertion et qui, sans ce soutien, avoue qu’elle aurait mis la clé sous la porte.
Quatre projets du domaine santé et autisme sont ainsi soutenus : l’association « Défi Sport » qui va organiser un séjour de vacances pour 10 enfants avec autisme. Un salarié d’Orange avoue:«Nous sommes quelques-uns à avoir fait une marche avec eux, à la fin de la journée nous étions conscients qu’il était urgent pour nous de faire du sport ».
L’association Défi Sport accueille principalement des adolescents et des adultes mais aussi quelques enfants sur certaines activités spécifiques comme la natation. Son ambition est de créer un véritable lieu de rencontre basé sur la découverte de soi, des autres, mais aussi de nouvelles activités et que chacun, quelles que soient ses capacités, puisse s’épanouir et développer de nouvelles compétences dans une logique de loisir et/ou sportive.
L’association « ARTEAI » va créer un espace ferme pour des enfants avec autisme. Elle accueillera également des classes pour visiter la ferme ce qui permettra aux enfants de se rencontrer.
L’association « Exister » va aussi créer un espace ferme pour des personnes adultes en situation de handicap. Elle a vu le jour en 1995 et a pour but d’apporter les aides indispensables au développement social, éducatif, pédagogique, et physique des personnes en situation de handicap.
L’établissement scolaire « RECREES » existe depuis septembre 2005. Il est géré par l’Association Loi 1901 « RECREES », reconnue d’intérêt général. Située à Grambois, dans le Vaucluse, l’École a un effectif actuel de 30 enfants, réparti en 2 classes multi-niveaux : une Maternelle et une Primaire. Depuis Septembre 2010, l’établissement compte une classe de niveau Collège de 10 adolescents. Son objectif est d’aider les enfants à être autonomes, responsables, solidaires et créatifs tout en respectant les programmes de l’Education Nationale. Il regroupe des enfants en grande difficulté scolaire avec d’autres qui n’en n’ont pas.
Trois projets du domaine de l’insertion ont été également retenus.
L’association « Habitat et Humanisme » gère 6 000 logements au plan national dont 250 dans les Bouches-du-Rhône. Créée à Lyon en 1985 par Bernard Devert, ancien professionnel de l’immobilier devenu prêtre, Habitat et Humanisme agit depuis 25 ans, en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté. L’association dispose de logements dans le diffus mais aussi des maisons relais pour des publics fragilisés et, depuis peu, des résidences intergénérationnelles. C’est dans le cadre d’une de ses résidences à Saint-Tronc, qu’elle va organiser des cours d’informatique à l’attention des résidents.
« Faire la route avec toi », va s’équiper d’un véhicule pour transporter les bénéficiaires sur des chantiers d’insertion aussi bien en matière de maçonnerie que de jardinage. L’association peut accueillir jusqu’à 16 personnes. Elle dispose aussi d’un appartement relais, sas entre la structure et l’autonomie complète.
De son côté, le GPIJ propose à des jeunes de 16 à 25 ans en difficulté un accompagnement individualisé.
Enfin, trois projets sont soutenus dans le domaine de l’accès à la culture.
« Les voix animées » proposent des concerts dans des monuments prestigieux et, en période de Noël, grâce à la Fondation Orange, auprès de publics empêchés.
L’association « Replay » organise un festival de jeux vidéo anciens et s’adresse également aux publics empêchés.
« Les arts de l’enfant » propose des ateliers d’expression artistique destinés à faire éclore la parole de l’enfant en faisant apparaître le talent inné et souvent ignoré qu’il possède en lui. Ses guides artistiques sont particulièrement à l’écoute et bienveillants envers les enfants issus de familles défavorisées et/ou vivant une situation difficile et seront en capacité de proposer des solutions. Régulièrement informés sur les droits de l’enfant et largement prévenus sur les situations à risque, ils sont de petites « sentinelles », à l’écoute de leurs camarades et en capacité de les informer à leur tour.
Michel CAIRE
Mireille Le Van : « La vocation de la Fondation Orange est de créer du lien entre les individus »
Mireille Le Van, secrétaire générale de la Fondation Orange a récompensé, ce jeudi 10 février, dix projets soutenus par la Fondation. Elle explique ce qui a conduit France Télécom puis Orange à construire, poursuivre cette Fondation qui, aujourd’hui, mène une action en France mais aussi à l’international. « La vocation de la Fondation Orange est de créer du lien entre les individus, en particulier faciliter la communication pour ceux qui en sont exclus pour des raisons diverses, de santé, de handicap ou du fait de leur situation économique ».
Puis d’évoquer les deux axes sur lesquels la Fondation s’est construite : « Depuis maintenant 20 ans la Fondation Orange est de tous les combats aux côtés des associations pour défendre la cause de l’autisme : pour faire évoluer les mentalités et les comportements, créer des structures adaptées, aider les familles et poursuivre la recherche; dans le domaine de la musique, la Fondation Orange a permis l’émergence de nombreux ensembles vocaux qui font la scène baroque vocale actuelle. Elle poursuit ce soutien tout en ouvrant sur d’autres répertoires et d’autres publics».
Et, depuis 2010, la Fondation, sans renier son essence, à développer un autre programme. « Nous avons lancé des appels à projets internes, placé sous le double signe de la solidarité et de l’engagement des salariés. Il revient ensuite, dans chaque direction régionale, à un jury, comprenant des salariés et des personnalités extérieures de sélectionner les projets lauréats ». Ainsi ce jeudi à Marseille, 30 000 euros ont été versés par Fondation.
«En France la Fondation porte aussi un grand projet pour réduire la fracture numérique : Orange Solidarité Numérique ». Mireille Le Van considère : « Notre soutien représente un plus financier pour les associations, d’autant que cela peut jouer un effet levier pour avoir accès à d’autres soutiens. Et puis cela permet enfin de créer du lien entre les associations. C’est aussi, au sein d’Orange, une façon de reconnaître nos salariés engagés dans des actions d’utilité générale ». Et l’action à l’international se situe principalement en Afrique «Notre action est centrée sur l’éducation et la santé», indique-t-elle.
Elle conclut: «Dans chaque cas il est important pour nous d’avoir un suivi des actions au-delà de notre engagement financier. C’est d’autant plus important que nous connaissons le contexte difficile dans lequel travaille le milieu associatif. Nous sommes heureux de pouvoir aider, et pour le faire de la façon la plus pertinente possible, il nous faut avoir des remontées aussi bien sur les succès que sur ce qui ne marche pas.»
Propos recueillis par Michel CAIRE