Publié le 11 février 2014 à 11h46 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h43
Dans un communiqué la FSU déclare: « Le grand écart entre les déclarations gouvernementales et ministérielles sur la priorité à l’éducation, l’éducation préservée de la crise …. » et la réalité quotidienne vécue par les collègues dans les écoles et établissements ne peut générer que colère, indignation et finalement mobilisation.
Dans le premier degré la question des rythmes scolaires inquiète toujours autant : les PE ne veulent pas être les sacrifiés d’une réforme mal ficelée, imposée sans prise en compte des avis des personnels, sans moyens supplémentaires :
le SNUipp FSU appelle à une journée d’action le 12 février : à Marseille ce sera un rassemblement à 14 heures devant la préfecture à l’occasion de la tenue du CDEN.
Dans le second degré, après la mobilisation des profs de classes préparatoires sur la questions des obligations de service, la relance de l’éducation prioritaire et le peu de moyens mis dans la balance suscite stupéfaction et réactions nombreuses :
Lundi 10 février, une cinquantaine de collègues issus d’une vingtaine d’établissements de Marseille, essentiellement situés en ZEP, se sont réunis en Assemblée Générale. Ils ont constaté la faiblesse des DGH et la baisse des taux d’encadrement, mesuré l’écart entre les attentes nées dans la concertation sur l’éducation prioritaire et les conditions de rentrée prévues pour septembre 2014, apprécié la réalité des annonces sur un Plan d’Urgence pour Marseille et sur une relance de l’Éducation prioritaire à l’aune des dotations. Le constat est sans appel : la situation se dégrade dans les établissements, y compris ceux de l’éducation prioritaire, car l’augmentation démographique du nombre d’élèves accueillis en lycées n’est pas financée, entrainant des redéploiements douloureux entre établissements. Un appel aux établissements concernés à se mettre en grève mardi 18 février a été voté. Il reçoit le soutien du SNES-FSU Aix-Marseille.
Une intersyndicale Éducation se réunira mercredi 13 février à 18 h pour un appel intersyndical. une manifestation partira à 14 h de l’Inspection Académique des Bouches-du-Rhône.
Mardi 18 février :
Grève sur les DGH 2014 et l’insuffisance des moyens pour accueillir et scolariser les élèves dans les établissements de Bouches-Du-Rhône. Rassemblement devant l’Inspection Académique des Bouches -du-Rhône à 14 h, manifestation.
Jeudi 13 février :
Grève au LP L’Estaque, Marseille XVI° contre la fermeture de la SGT (enseignement technologique STI2D) et la baisse de la DGH
Mercredi 12 février :
Rassemblement à l’appel du SNUipp FSU 13 sur les rythmes scolaires devant la Préfecture,
Ce mardi 11 février 2014 :
Grève au Lycée Diderot sur les difficultés liées au chantier de rénovation, mais aussi sur la baisse de la DGH pour la rentrée 2014
Grève au Collège de la Belle de Mai, Marseille (III°) sur les moyens de rentrée 2014
Grève au Collège de Volx (04)
Ce lundi 10 février s’est tenue une Assemblée Générale sur Marseille. Une cinquantaine de collègues issus d’une vingtaine d’établissements, principalement situés en éducation prioritaire, était réunie en Assemblée Générale. Le principe d’une grève le mardi 18 février a été acté.
Le 29 janvier 2014 et le 7 février grève au Lycée Jean Lurçat – Martigues : Non à la fermeture d’une section STS.
Dans la suite de la réforme des BAC professionnels en 3 ans, de la réforme de la voie STI2D, le BTS IRIS* que propose le lycée Jean Lurçat de Martigues, devait se transformer en BTS SN** à la rentrée 2014. Or, nous avons appris le vendredi 24 janvier que le Rectorat avait décidé de revenir sur cette décision entraînant la fermeture du dit BTS.
Les raisons évoquées par les services académiques mettent en avant des effectifs insuffisants et le trop grand nombre de BTS proposant des formations similaires dans le département.
Le lundi 27 janvier 2014 : Lycée Lumière – La Ciotat – 13
Les enseignants du lycée Lumière de La Ciotat (13) ont appris le mardi 22 janvier la baisse drastique des moyens d’enseignement envisagée par le rectorat pour la rentrée 2014. La stupeur et la colère règnent en salle des professeurs.
Le projet de dotation communiqué en début de semaine à l’établissement prévoit en effet une diminution de 26 heures des moyens d’enseignement alors même que nous prévoyons d’ouvrir une classe supplémentaire qui n’est pas financée (26 heures également). Économiser 52 heures dans un établissement comme le nôtre, cela veut dire fermer des options et augmenter les effectifs des groupes ou supprimer des dédoublements (enseignements en demi-classes) en masse : de l’ordre de 20% en moins pour les options et dédoublements à la rentrée prochaine !
Nous appelons les parents d’élèves, les élèves, les élus et les citoyens ciotadens à nous rejoindre pour construire ensemble un mouvement en vue d’obtenir du rectorat une nouvelle proposition de dotation, en adéquation avec les besoins de l’établissement ».