Publié le 18 août 2013 à 17h46 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h49
« Les jeunes sont l’avenir de la société, il faut travailler à ce qu’ils soient des personnes responsables ». Le 6 août 2013, Christiane Taubira, Garde des sceaux, ministre de la Justice s’est rendue à l’unité éducative d’hébergement collectif de Meaux (rénovée par les jeunes) et sur le site de l’unité éducative de milieu ouvert de Lagny, où elle a visité un chantier éducatif implanté dans une serre biologique. L’objectif : saluer le travail des personnels et les initiatives mises en œuvre pour aider les jeunes à sortir de leur parcours de délinquance.
Pour la ministre, le rôle des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse – et en premier lieu des éducateurs – est essentiel. « Quand les adultes sont là, que ce sont des professionnels, qu’ils sont exigeants et attentionnés, ils ramènent les jeunes vers le respect d’eux-mêmes, des autres et des règles de vie en société » a-t-elle souligné.
Pour la Garde des sceaux, la diversité des établissements de la protection judiciaire de la jeunesse permet d’offrir à chaque jeune la réponse la plus adaptée. « Le juge des enfants doit avoir le maximum de possibilités pour sortir le mineur de son parcours de délinquance », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter : « il faut travailler à ce que les jeunes soient des personnes responsables, libres et conscientes qu’elles apportent leur part à la société ».
Interrogée sur la Justice pénale en général, Christiane Taubira a affirmé que la prison est utile si elle répare vis-à-vis de la victime et de la société et si elle permet la réinsertion des auteurs d’infraction. « Assurer la sécurité des Français, c’est faire en sorte qu’il n’y ait pas de nouvelles victimes, et éviter qu’il y ait de nouvelles victimes, c’est prévenir la récidive », a-t-elle assuré, avant de rappeler que le ministère de la Justice renforce ses effectifs de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, conscient qu’ils sont les piliers de la politique de lutte contre la récidive.