Publié le 18 septembre 2018 à 8h29 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 14h55
La ministre de la Santé Agnès Buzyn annonce la suppression du numerus clausus à partir de 2020, dans une interview accordée au Parisien, lundi 17 septembre. La mesure était déjà évoquée début septembre. A partir de 2020, il n’y aura donc plus de limite fixée à l’avance au nombre d’étudiants en médecine admis en deuxième année. Agnès Buzyn explique cette réforme par une volonté «d’arrêter le gâchis humain» que provoquerait le numerus clausus, en fermant la porte des études de médecine à certains étudiants, et de «diversifier les profils» des étudiants. Elle espère aussi mettre fin à «la souffrance des étudiants en première année», remise en lumière par la sortie au cinéma d’un film sur le sujet, «Première année», début septembre. En revanche, «le numerus clausus n’est pas responsable de la pénurie de médecins», considère la ministre de la Santé, pour qui sa suppression n’aura pas d’effet sur ce problème.