Publié le 26 avril 2019 à 19h17 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h41
Ce matin, Jean-Marc Zulesi, Député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, a découvert sa permanence parlementaire dégradée par un message signé «gilets jaunes». Dans un communiqué, il réagit: «C’est avec indignation que j’ai découvert ma permanence parlementaire taguée ce matin. C’est un acte lâche, stérile. Menacer un élu ou vandaliser sa permanence c’est refuser le dialogue ! Je condamne avec fermeté ces méthodes dont sont victimes bon nombre de mes collègues depuis le début du mouvement. » Il est rappelé que «depuis le début du mouvement, Jean-Marc Zulesi a multiplié les rencontres avec les gilets jaunes, il s’est rendu sur les ronds-points, les a reçus à sa permanence parlementaire. Il a également pris à cœur de faire remonter leurs revendications en écrivant au Premier Ministre, en invitant Mounir Mahjoubi, en tant que Secrétaire d’État, à un échange à La Fare-les-Oliviers, en ouvrant un cahier de doléances et une adresse mail ou encore en organisant plusieurs Grands Débats dans la circonscription.» «Depuis le début de mon mandat, poursuit Jean-Marc Zulesi, je me mets à la disposition de nos concitoyens, c’est le rôle d’un élu et je le prends à cœur. Alors que je m’engage depuis plusieurs mois pour faire remonter le ressenti et les demandes de nos concitoyens, dont bon nombre de «gilets jaunes», certains préfèrent l’intimidation au dialogue. Ces méthodes n’ont pas leur place en démocratie, dégrader un lieu n’est pas un moyen d’expression !»