Publié le 16 février 2015 à 21h14 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h41
En septembre dernier c’est l’hôtel C2 qui accueillait ses œuvres, des portraits et des natures mortes en noir et blanc, travaillées au charbon. Une première et un vrai succès. Aujourd’hui, après s’être exportée à Moscou à la Galerie MSK Eastside, Malika revient, riche de cette expérience russe, et complète sa production de paysages plus lumineux, d’œuvres aux formats diamétralement opposés, de la Croix de 1,80m aux polaroïds, avec cette volonté de surprendre et de se renouveler sans cesse. «About life», voici comment traduire ce mot russe figurant sur l’affiche. Des tranches de vie, d’envie et, à chaque fois un peu d’elle-même. L’univers de Malika fascine et interroge. A la fois poétique, mystérieux, envoûtant et sensuel. Son inspiration se nourrit de ses lectures, de ses rêves. Et l’envie de raconter des histoires, de faire sourire, rêver, pleurer parfois. Pour Marc Stammegna, propriétaire de la galerie et plus habitué aux peintres provençaux des XIXe et XXe siècles, c’est une première d’accueillir une exposition de photographies. Une volonté de sa part de «coller à l’air du temps et de mettre en avant une excellente artiste dont toutes les photos sont réfléchies, étudiées. Dans mon métier il faut être dans la mouvance, se renouveler, même si mon noyau dur reste le classique. J’ai exposé des œuvres de street-art, je ne veux pas négliger la photographie. Certains de mes clients seront surpris mais je suis ainsi : il faut avancer. »
Le huitième art à l’assaut des galeries d’art classique et Malika Mokadem en chef de file de ce mouvement. Avec un prénom qui en arabe signifie «reine» et un nom qui signifie «chef des armées», on se doute que sa détermination est sans limites.
Galerie Stammegna au 22, rue Edmond Rostand – 13006 Marseille