Publié le 10 avril 2021 à 18h20 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 15h47
Depuis 2013, sous l’impulsion de Christian Estrosi, Président de la Métropole de Nice Côte d’Azur et avec le soutien des maires des communes métropolitaines, il a été décidé de reprendre en régie directe la gestion du service de l’eau et de créer la régie Eau d’Azur. Cette dernière est en charge de la distribution d’une eau potable de grande qualité à l’ensemble des 550 000 habitants des 49 communes métropolitaines.
Le moins que l’on puisse dire c’est que les institutions en charge de ce dossier ne lésinent pas sur les moyens, avec des investissements annuels à hauteur de 20 et 30 millions d’euros pour différents travaux. Des dépenses qui permettent de tabler sur des structures efficaces, à l’image de la réactivité lors de la tempête Alex, avec le rétablissement rapide de l’alimentation en eau potable. Cette situation de crise a été un révélateur de la capacité de la régie métropolitaine de l’eau à travailler en symbiose avec les autres services de la Métropole.
La totalité de la gestion du cycle de l’eau pour la Régie Eau d’Azur
Pour sa part, la Direction des Réseaux, par son expertise et sa maîtrise d’ouvrage publique, garantie une optimisation du fonctionnement du système d’assainissement existant, supervise l’exploitation, gère la gestion patrimoniale des installations et conduit également des projets de modernisation ou de réparation des réseaux et équipements. Ce large spectre est, pour Christian Estrosi, une réelle plus-value et c’est pour cette raison que le maire de Nice souhaite confier la totalité de la gestion du cycle de l’eau à la Régie Eau d’Azur, en intégrant la direction de l’Assainissement. Cette initiative a d’ailleurs rencontré l’unanimité des maires de la Métropole Nice Côte d’Azur.
A partir du 1er janvier 2022, les agents de la Métropole en charge de l’assainissement rejoindront les rangs de la nouvelle Régie métropolitaine de l’Eau et de l’Assainissement. Les modalités de ce transfert ne sont pas encore connues et seront définies en concertation avec les services courant 2021.
Mathieu SELLER