Publié le 29 octobre 2015 à 19h36 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 20h43
Didier Parakian (LR), adjoint au maire de Marseille, délégué à l’Économie, aux Relations avec le monde de l’entreprise et à la Prospective propose un focus sur la dynamique économique de Marseille, à l’occasion de la Semaine économique en Méditerranée qui aura lieu du 4 au 7 novembre 2015. Cette année, les villes et territoires de la Méditerranée sont mis à l’honneur. Cette manifestation rassemblera près de 3 000 participants, une trentaine d’événements. Elle permettra aux acteurs du développement économique en Méditerranée de s’informer, de se rencontrer, d’échanger et de participer autour des défis économiques auxquels les territoires méditerranéens font face.
Je me réjouis de participer à la neuvième édition de la Semaine Économique de la Méditerranée et de pouvoir à nouveau témoigner des multiples leviers de développement dont dispose Marseille, pour favoriser l’éclosion d’une Méditerranée rayonnante. La session d’introduction portera sur l’évolution des villes en Méditerranée: « villes vécues, villes rêvées, villes de demain ».
La diversité de nos leviers constitue un atout indéniable pour convaincre les porteurs de projets, les startups, les chefs d’entreprises et les grands comptes. Je l’ai constaté lors du Salon des Entrepreneurs, à l’occasion de l’accueil des nouveaux entrepreneurs qui, installés à Marseille depuis 2014, on fait le pari de notre ville! De la start up comme Alert Gazoil qui a grandi au Pôle média de la Belle de Mai et qui signe aujourd’hui un contrat avec les USA, à Interxion, le géant européen du Data, qui choisit Marseille pour s’ étendre sur la Méditerranée, les «success stories» existent et se multiplient à Marseille. Je le répéterai à chaque occasion : nos filières d’excellence sont les vecteurs de notre réussite collective et de notre avenir !
Pour que le processus de la réussite fonctionne, il faut appréhender les projets avec le respect de la vision des autres acteurs de la vie locale, tout en puisant plus loin, plus grand, avec l’international comme ligne d’horizon. C’est à mon sens la seule manière de créer des emplois et des richesses pour notre territoire.
Un exemple: la connexion à travers Aix-Marseille Métropole, que ce soit pour le label French Tech ou la fusion de nos universités, prouve que la conduite commune d’un projet de grande envergure, avec intelligence, garantit un futur pour des pôles industriels de classe internationale, pour le Tourisme, la Culture et pour l’Innovation sous toutes ses formes.
L’innovation a d’ailleurs fait récemment l’objet d’échanges fort intéressants à l’occasion du premier Forum Smart City Marseille Méditerranée, avec comme focus, la mutation urbaine et la révolution numérique. Celui-ci a constitué un autre marqueur pour la future métropole et pour nos relations internationales.
Il nous a permis de proposer un atelier sur les smart cities dans le cadre de la Semaine Économique de la Méditerranée (le 4 novembre, de 16h30 à 18h30). Cette rencontre permettra de présenter des services numériques qui facilitent la vie quotidienne des citadins, puis d’échanger sur les facteurs de succès pour développer un écosystème favorable à l’innovation et au numérique, enfin il sera question des gains pour la collectivité en matière d’efficacité et de qualité de service, d’attractivité et de proximité avec les citoyens.
Cet atelier est co-organisé par la ville de Marseille et ANIMA, association que je soutiens depuis sa création et qui participe incontestablement au développement économique en Méditerranée par la mise en œuvre d’actions très concrètes (mise en place d’un observatoire des investissements et des partenariats, formations ciblées, publication de « guides investisseurs« …), avec le soutien de la Commission Européenne.
Je travaille également en étroite collaboration avec Jean Roatta, adjoint au maire de Marseille chargé des Relations Internationales, en vue de faire savoir auprès de nos interlocuteurs internationaux nos avancées, nos projets. Nous avons par exemple associé l’ensemble des Consuls présents à Marseille, au Club M Ambassadeurs pour justement unir nos réseaux et faire rayonner Marseille à Marseille, dans les autres villes de France, dans l’arc méditerranéen et partout ailleurs ! Nos accords de coopération évoluent, s’adaptent à la ville de demain, à la demande de nos concitoyens, notre crédibilité est capitale pour garantir la confiance des investisseurs.
Autre exemple : nous nous sommes accordés avec le Grand Port Maritime Marseille-Fos avec la charte Ville-Port, un document qui lance les grandes lignes stratégiques de l’avenir de notre façade maritime et qui entérine cette prise de conscience collective sur l’intérêt (et la nécessité) de s’imposer à l’échelle internationale. C’est très encourageant, nous avançons, je ne peux que m’en réjouir !
J’approuve également l’orientation d’Aix-Marseille Université (AMU), qui a l’ambition de mener une politique internationale volontariste et dynamique, avec pour mission de promouvoir la dimension européenne et internationale des activités de formation et de recherche. Dotée d’une Direction des Relations Internationales (DRI), elle possède un formidable booster pour promouvoir son expertise avec un réseau pluridisciplinaire de partenaires solides. Nos exemples du «savoir travailler ensemble» sont multiples et touchent à de nombreux domaines. Ils sont le signe de cette envie commune de réussir. La Semaine Économique de la Méditerranée est d’ailleurs emblématique de ce jeu collectif au service du rayonnement de notre territoire.
Marseille en figure de proue de la Méditerranée, a un enjeu de taille; celui de lancer des «projets fédérateurs» qui lui permettront de s’affirmer en tant qu’acteur, tout en mobilisant des citoyens, des institutions et des partenaires privés et publics.
Nous mettons tout en œuvre pour faire surgir ces projets structurants d’envergure, pour attirer les investisseurs et favoriser la croissance.
Marseille façonne un autre visage, celui de l’engagement à s’inscrire dans la modernité. Rien ne nous empêchera d’aller plus loin. Nous avons trop souffert d’un désamour récurrent pour nous arrêter là. Nous sommes forts et nous le prouvons quotidiennement.