Publié le 3 septembre 2022 à 19h02 - Dernière mise à jour le 8 décembre 2022 à 10h54
La ville de Marseille salue l’arrivée d’une troisième compagnie de CRS sur le territoire afin d’assurer la sécurité des Marseillaises et des Marseillais. Elle se félicite «de ce renforcement des effectifs dédiés à la préservation de la sécurité et de la tranquillité publique dans toute la ville». La municipalité rappelle que «depuis l’été 2020, elle demande en effet la pérennisation des deux compagnies de CRS déjà présentes sur le territoire, le renfort de nouvelles compagnies ainsi que l’envoi d’effectifs de policiers supplémentaires.»
65 nouveaux policiers nationaux ont déjà été obtenus par la ville de Marseille au mois d’août 2022. Au total, depuis l’été 2020, près de 200 agents de la police nationale ont rejoint les rangs des forces de l’ordre marseillaises. Une centaine de policiers nationaux doivent encore être déployés sur la ville d’ici décembre 2022.
«Si ces décisions sont encourageantes pour un territoire qui souffre d’un important retard en la matière, il manque, encore aujourd’hui, près de 600 policiers nationaux à Marseille afin de développer les missions d’une véritable police de proximité à la hauteur de la deuxième ville de France», indique la municipalité.
Pour sa part, la ville de Marseille a lancé depuis 2020 une campagne de recrutement «inédite» afin d’accroître le nombre de policiers municipaux, «pour assurer au mieux la tranquillité des Marseillaises et des Marseillais». Et elle poursuit en parallèle le développement de son Centre de supervision urbain (CSU), avec notamment 50 nouvelles caméras prochainement déployées, grâce au travail mené avec la Préfecture de police.
Yannick Ohanessian, adjoint au maire de Marseille en charge de la tranquillité publique, de la prévention, du Bataillon de Marins Pompiers et de la sécurité de félicite «de l’arrivée d’une nouvelle compagnie de CRS à Marseille. Benoît Payan, le maire de Marseille, a fait la demande de renforts de forces de police à plusieurs reprises et en obtient. J’espère qu’il ne s’agit pas d’une affectation de circonstances, mais que les 70 agents supplémentaires resteront de façon pérenne dans notre ville. De toute évidence, Marseille, deuxième ville de France, a enfin l’attention de l’État. J’appelle le gouvernement à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Pour corriger l’abandon dont souffre Marseille en matière d’effectifs de police, 600 fonctionnaires doivent rapidement être affectés sur notre territoire».
La rédaction