Publié le 19 mai 2016 à 20h01 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h16
Après Montpellier, la plateforme numérique le.taxi arrive à Marseille. Créé par l’État après les mouvements de protestation des professionnels contre l’arrivée d’Uber en France, ce nouveau service doit faciliter l’accès des clients à l’offre de taxis via des applications pour smartphones. Et, c’est à la station de taxis « Quai du port » devant l’Hôtel de Ville que Laurent Nuñez, Préfet de police des Bouches-du-Rhône, David Coste, Secrétaire Général de la préfecture des Bouches-du-Rhône, et Thierry Santelli, conseiller municipal délégué aux voitures publiques de la ville de Marseille ont présenté ce jeudi 19 mai, en présence d’André Dorso, directeur de projet auprès du délégué interministériel à la sécurité routière et délégué à la sécurité et à la circulation routières, et des représentants de la profession, la plate-forme le.taxi.
La loi du 1er octobre 2014 relative aux taxis et VTC prévoit le développement de l’accès des clients à l’offre de taxis par voie électronique via un registre national de géolocalisation. Dans ce cadre, le secteur du transport particulier de personnes s’adapte à l’utilisation des téléphones mobiles. le.taxi est une plateforme nationale qui regroupe les données des exploitants de taxis agréés. Ces données peuvent être exploitées par des applications fournissant aux clients la disponibilité des taxis géolocalisés dans un périmètre proche. Le client a alors la possibilité, sur n’importe quelle application d’opérateurs de taxi ou toute application de mobilité, de choisir son taxi 24h/24. Ainsi, le client peut héler électroniquement un taxi et identifier rapidement son moyen de transport sans avoir à payer de course d’approche. Il peut également évaluer le service à la fin de la course. Les exploitants de taxis s’inscrivent simplement et bénéficient d’un accès à des clients complémentaires davantage connectés. Au niveau national et à terme, environ 30 000 chauffeurs pourraient être référencés sur le.taxi.
