Publié le 17 décembre 2016 à 13h57 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h45
Il ne reste plus que quelques mois et l’avenir de la Villa Méditerranée à Marseille sera scellé. Soit le beau bâtiment avec son avancée en porte-à-faux accueillera le Parlement de la Méditerranée, projet que défend avec force Michel Vauzelle, PS, l’ex président de région -Christian Estrosi, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur lui laisse jusqu’au 15 février 2017 pour obtenir des avancées significatives sur ce dossier- si tel n’est pas le cas, c’est une grotte qu’il accueillerait ou plus exactement la reproduction, à l’échelle 90%, de la grotte Cosquer.
Et Michel Vauzelle vient d’annoncer que «le Bureau [[Pays membres du Bureau : Algérie, France, Israël, Italie, Jordanie, Maroc, Palestine, Portugal.]] du Parlement réuni à Rome a décidé à l’unanimité de retenir cette proposition qui sera finalement entérinée à Porto au Portugal le 24 février 2017.» Et de se réjouir : «C’est une bonne nouvelle pour l’influence de la France en Méditerranée et le prestige de Marseille capitale» Rappelant: «Depuis 10 ans, le siège du secrétariat de ce Parlement est à Malte. Le souhait a été évoqué à Rabat d’un changement de siège. Avec l’accord du Sénat et de l’Assemblée nationale, j’ai proposé que la France accueille ce siège à Marseille, à la Villa Méditerranée.» Par les financements, on va savoir si la France entend avoir une politique euroméditerranéenne ou pas. Si la Méditerranée, au-delà des mots, a un sens pour elle, ou si, en matière d’eau elle n’entend décidément pas aller plus loin que le triangle Seine, Rhin, Atlantique.
Parlement de la Méditerranée
L’Assemblée parlementaire de la Méditerranée rassemble des parlementaires de tous les pays riverains de la Méditerranée. Ils connaissent les mêmes problèmes : la guerre au Proche Orient, le terrorisme, les réfugiés, la crise climatique, le problème de l’eau et de l’agriculture, la pollution, le tourisme de masse, la coexistence des cultures et des religions, la formation et l’emploi des jeunes, les trafics d’armes et de drogue. Les parlementaires travaillent en liaison avec la société civile qui forme leur électorat et les gouvernements. Il est à remarquer que des députés israéliens et palestiniens s’y côtoient et que ce Parlement est reconnu par les Nations Unies avec un siège d’observateur.