Publié le 3 novembre 2014 à 21h15 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h24
Après la Suisse et le Brésil, l’exposition Food fait une halte au MuCEM où cinq des 37 artistes internationaux présents ont réalisé une œuvre en relation avec des objets issus des collections du musée. L’ensemble, inédit, crée un dialogue pluridisciplinaire intégrant des œuvres historiques et contemporaines ainsi que des objets du quotidien. D’autres inédits, là encore, à découvrir dans l’exposition Un moment si doux consacrée à la couleur dans la photographie de Raymond Depardon qui a shooté Marseille au printemps dernier… Comme le photographe ne se départit jamais de sa caméra, le Mucem déroule la pellicule jusqu’aux années 60, quand tout a commencé, à l’occasion du cycle exceptionnel « Raymond Depardon, cinéaste : Parcours d’une œuvre » du 7 au 16 novembre, et de trois rencontres les 7, 8 et 9 novembre.
Mercredi 5, jeudi 6 et vendredi 7 novembre
Rencontres scientifiques et professionnelles: «Collection de l’agriculture : nouvelles dynamiques»,17e congrès international des musées d’agriculture (CIMA XVII)
Ce colloque interroge le rôle et la pertinence des collections agricoles dans les musées à travers trois thématiques : les interactions entre les visiteurs et les collections agricoles; les outils de connaissance des collections de musées agricoles; les enjeux contemporains relatifs aux collections agricoles et leur contribution à un renouveau muséal. La journée du 7 novembre sera dédiée à l’œuvre du professeur François Sigaut, inspirateur de nombreux travaux de portée internationale sur l’histoire et l’ethnologie des techniques agricoles.
À partir de 9h30 – Rendez-vous à l’Auditorium – Entrée libre sur inscription : i2mp@mucem.org. Organisé par le Mucem, l’AIMA et l’AFMA
Du vendredi 7 au dimanche 16 novembre
Raymond Depardon, cinéaste : parcours d’une œuvre… une autre facette à découvrir
Ce cycle consacré à des films majeurs du cinéaste (Journal de France, Urgences, …), doublé de trois moments forts de rencontre et de dialogue, nous fait embrasser pleinement une œuvre ancrée dans le réel, véritable miroir de notre époque.
Vendredi 7 novembre
«Journal de France» de Raymond Depardon et Claudine Nougaret (France, 2012, 1h40)
C’est un Journal, un voyage dans le temps. Un double autoportrait, par Depardon lui-même, et par Claudine Nougaret, son épouse et ingénieur du son. Il photographie la France, elle retrouve des bouts de films inédits qu’il garde précieusement : ses débuts derrière la caméra, ses reportages autour du monde, des bribes de leur mémoire, des fragments de notre histoire.
19h – Projection à l’auditorium – tarif plein 5€ / tarif réduit 3€
suivi de la rencontre
Depardon cinéaste avec Raymond Depardon, Claudine Nougaret et Frédéric Bonnaud (journaliste et critique de cinéma, directeur de la rédaction des Inrockuptibles).
Le couple Depardon occupe une place singulière dans le champ de l’image contemporaine : Depardon photographe influence-t-il Depardon cinéaste ? Entre l’image fixe et l’image animée, quelles correspondances ? Enfin, quelle place est laissée au son ? Retour sur l’œuvre de presque deux vies…
Samedi 8 novembre
Rencontre-dédicace avec Raymond Depardon à la librairie du Mucem entre souvenirs partagés et quelques mots échangés autour de ses ouvrages.
14h30 – Librairie du Mucem – Entrée libre
«Afriques : comment ça va avec la douleur ?» de Raymond Depardon (France, 1996, 2h44) Au cours d’un périple de trois ans (1993-1996), seul avec sa caméra, Raymond Depardon montre et raconte le Cap de Bonne-Espérance, Johannesburg, l’Angola des hauts plateaux, les camps de réfugiés du Rwanda et du Burundi, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan… Sans oublier le village où il tourna quelques années plus tôt «La Captive du désert».
16h – Projection à l’Auditorium – tarif plein 5€ / tarif réduit 3€
suivi de la rencontre
Depardon et l’Afrique avec Raymond Depardon et Pape Ndiaye, historien et sociologue
L’occasion de confronter les regards d’un cinéaste et d’un chercheur : l’Afrique, entre images et réalité(s).
suivi de
«La Captive du désert» de Raymond Depardon (France, 1990, 1h38)
En Afrique, l’histoire d’une jeune femme prise en otage par un groupe armé, et plus encore, Prisonnière du désert qui les enserre tous. Construit autour de six longs plans-séquence, ce film fait écho de façon très stylisée à la prise d’otage vécue par l’archéologue Françoise Claustre au Tchad dans les années 1970… alors suivie par Raymond Depardon, reporter.
21h – Projection à l’Auditorium – tarif plein 5€ / tarif réduit 3€
Dimanche 9 novembre
«San Clemente» de Raymond Depardon et Sophie Ristelhueber (France, 1982, 1h38) Évocation poétique de la vie dans l’ancien monastère de San Clemente converti en hôpital psychiatrique, ce film fait suite à un premier reportage photographique réalisé par l’artiste en 1977.
15h – Projection à l’Auditorium – tarif plein 5€ / tarif réduit 3€
suivi de la rencontre
«Autour de San Clemente» avec Raymond Depardon et Vincent Ostria, critique de cinéma. Pour le critique Vincent Ostria, «San Clemente» est plus qu’un documentaire, c’est un film « beckettien », une œuvre résolument poétique, un objet éminemment artistique.
suivi de
«Urgences» de Raymond Depardon (France, 1988, 1h44)
Huit ans après avoir filmé l’asile de San Clemente, Depardon montre un autre visage de la folie, plus brutale et extravertie : schizophrènes, paranoïaques, dépressifs, alcooliques, suicidaires, mythomanes… au service des urgences psychiatriques de l’Hôtel-Dieu à Paris, il sait se rendre invisible afin de mieux rendre compte de la relation patient / psychiatre.
18h30 – Projection à l’Auditorium – tarif plein 5€ / tarif réduit 3€
Exposition « Food » avec 37 artistes internationaux
Photographie, cinéma, vidéo, films, objets… 37 artistes internationaux posent la question de la nourriture et, au-delà, de la survie, de la santé, de l’économie et de la culture dans notre société contemporaine : que signifie aujourd’hui « produire, manger, consommer » ? Cinq d’entre eux – John Armleder (Suisse), Stefano Boccalini (Italie), Antoni Miralda (Espagne), Angelo Plessas (Grèce) et Barthélémy Toguo (Cameroun) – ont puisé dans la collection d’objets du Mucem de quoi « nourrir » leurs réflexions et créer des œuvres originales et inédites.
Jusqu’au 23 février 2015 – J4 – niveau 2
Exposition «Un moment si doux» de Raymond Depardon, photographe
Un moment si doux est une déambulation dans l’œuvre et la vie de Raymond Depardon, depuis la fin des années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Une exposition avec la couleur comme fil conducteur, cette couleur qui accompagne sa curiosité depuis ses premiers voyages en Afrique… Présentée au Grand Palais à Paris (novembre 2013-10 février 2014), l’exposition s’enrichit ici de 40 œuvres spécialement réalisées pour le Mucem, dont 23 prises à Marseille !
Jusqu’au 2 mars 2015 – J4 – niveau 2
Horaires d’hiver d’ouverture du Mucem
Tous les jours sauf le mardi de 11heures à 18 heures
Dernière entrée 45 minutes avant la fermeture du site. Évacuation des salles d’expositions 30 minutes avant la fermeture du site.
Réservations pour le public :
Rencontres-spectacles gratuits : entrée libre dans la limite des places disponibles
Rencontres-spectacles payants : réservation par téléphone au 04 84 35 13 13
ou par mail reservation@mucem.org