Publié le 27 avril 2015 à 18h43 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h54
A fin mars 2015, le trafic global du Port de Marseille Fos s’élève à 20,1 millions de tonnes, soit 1,3 million de tonnes de marchandises de plus que sur le premier trimestre 2014. Ce bon résultat, en hausse de 7%, est porté principalement par les hydrocarbures (+13%) et marchandises diverses (+3%).
Les marchandises diverses bénéficient de l’embellie de 8% des trafics conteneurisés sur le trimestre. L’activité dans les bassins de Marseille (+5%), comme dans ceux de Fos (+9%), contribue à ce bon résultat. Le mois de mars marque même un record mensuel historique avec une croissance de 15% et près de 116 KEVP manutentionnés.
Les trafics de vracs chimiques et alimentaires affichent un résultat en demi-teinte (-3%) avec un déficit sur les imports, principalement les biocarburants et le MTBE.
La filière des hydrocarbures se trouve en revanche bien orientée, tant à l’import qu’à l’export. 11,42 millions de tonnes d’hydrocarbures ont transité via les bassins de Fos à fin mars 2015, contre 10,08 millions à fin mars 2014. Les raffineries continuent de profiter de la baisse du prix du baril pour importer davantage de brut (+28%). Les échanges de GPL se comportent bien (+21%), à l’import comme à l’export. Les imports de raffinés sont néanmoins en baisse de 5%, tout comme ceux de GNL (-24%).
Le segment des vracs solides a démarré l’année plus timidement (-4%) comparé à la même période de 2014 qui s’était avérée très dynamique. Pourtant, le mois de mars à lui seul a marqué un bond en avant dans le domaine des importations de vracs sidérurgiques (+41%), grâce notamment aux minerais de fer (+536 kt). Ces imports permettent de combler la plus grande partie du retard de janvier et février. Le rattrapage est aussi à l’œuvre pour le minerai d’aluminium qui a repris des couleurs en comparaison avec le 1er trimestre 2014 où la centrale E.ON était à l’arrêt.
Enfin, le trafic de Passagers accuse un retard de 4% comparé aux trois premiers mois de 2014. Ce retard, une fois n’est pas coutume, concerne exclusivement le marché de la croisière. Il s’explique par un calendrier des escales 2015 plus concentré en été. Ce retard sera toutefois rattrapé en cours d’année, en tenant compte du programme d’escales annoncé des croisiéristes. Au cours du 1er trimestre, le secteur des lignes régulières remonte franchement la pente (+8%) mais le contexte reste fragile.