Publié le 6 juin 2017 à 20h09 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 16h08
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a reçu le vendredi 2 juin les responsables des principales organisations professionnelles d’artisans taxis du département, en présence de représentants des services de l’État impliqués dans le dispositif interministériel de contrôles de l’exercice légal de l’activité de transport public à titre onéreux. Cette rencontre faisait suite à une première entrevue le 26 mai dernier, immédiatement après les rixes ayant opposé des artisans taxis et des chauffeurs de VTC et de LOTI en plusieurs lieux du département les 25 et 26 mai. Lors de cette réunion, les représentants des artisans taxis ont pu de nouveau exposer au préfet de police les principales problématiques de concurrence déloyale rencontrées dans le département de la part de chauffeurs de VTC ou de LOTI ne respectant pas les obligations liées à leur statut, notamment la réservation préalable ou l’interdiction de maraude sur voie publique. Ils ont également confirmé une nouvelle pratique de faux positionnement GPS permise par certaines applications. Le préfet de police a assuré les organisations professionnelles de la prise en compte de ces problématiques. Il a souligné que les nombreux contrôles menés allaient encore s’intensifier, en particulier la nuit, et que les efforts menés sur certains sites de forte affluence où se multiplient les pratiques irrégulières (gares de Marseille Saint-Charles et Aix-en-Provence TGV, aéroport Marseille-Provence, centre-ville de Marseille) seraient accentués. De plus, la formation spécifique d’agents de police au contrôle de l’activité de transport public à titre onéreux sera poursuivie afin de disposer de personnels formés dans l’ensemble du département. Pour mémoire, un dispositif interministériel de contrôles coordonnés a été mis en place à l’été 2015 pour lutter contre l’exercice illégal de l’activité de transport public à titre onéreux, dans le cadre du plan d’action animé par le comité départemental antifraude (CODAF), présidé par le préfet de département, qui vise à lutter contre la concurrence déloyale et à assurer l’équilibre de ce secteur d’activité. Concernant l’ensemble de la profession tous statuts confondus, ce dispositif de contrôles, renforcé à plusieurs reprises depuis 2015, a vocation à se poursuivre, conformément aux instructions du Gouvernement. Depuis octobre 2015, plus de 1 900 véhicules ciblés (taxis, VTC et LOTI) ont été contrôlés et pas moins de 519 infractions ont été relevées. Il s’agit ainsi de s’assurer que chaque type de transporteur, et notamment les VTC, les transporteurs loi LOTI et les taxis, respectent les règles qui leur sont propres.