Publié le 15 avril 2016 à 0h38 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h45
Yves Rousset, le préfet délégué à l’égalité des chances de réagir à la suite d’un article publié sur Destimed Sécurité à Marseille : le Coup de colère de Caroline Pozmentier . C’est via une lettre adressée à l’adjointe au maire en charge de la sécurité que le préfet a tenu à s’exprimer. Il entend apporter quelque éclairage à la réaction de Caroline Pozmentier qui s’est insurgée dans cet article après la déclaration du Préfet délégué à l’égalité des chances qui a annoncé «la mise en place d’une cellule de psychologie à la demande de la sénatrice PS Samia Ghali» (à la suite d’un règlement de comptes extrêmement violent qui a fait 3 mort et plusieurs blessés), l’élue lui rappelant que ce sont «des collectivités qui financent les associations d’aide aux victimes, la Ville, le Département et la Région donnant à peu près 100 000 euros chacun.» Considérant que les règlements de comptes «ne nécessitent surtout pas la mise en place de comité Théodule ou de cellule de crise mais ils confirment la nécessité de mettre rapidement à disposition des habitants, confrontés à de tels drames (témoins, victimes indirectes, riverains et professionnels de terrain), un lieu de parole où ils puissent exprimer leur inquiétude, évacuer leurs angoisses et apaiser leurs tensions. Plutôt que des effets d’annonce, il est nécessaire qu’en toutes circonstances, une cellule de suivi psycho-sociale puisse être activée, composée de psychologues et de professionnels du social qui sont déjà sur le terrain mais ne travaillent pas de façon coordonnée. Ils doivent pouvoir rapidement se rendre sur le terrain pour accompagner les jeunes et les familles du quartier affectés et déstabilisés face à la violence de ces actes. Il s’agit de pouvoir être là vite mais aussi d’œuvrer dans la durée».