Publié le 9 avril 2021 à 13h22 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 18h09
Philip Mountbatten, duc d’Edimbourg et époux de la reine d’Angleterre, est décédé ce vendredi. Le prince consort au règne le plus long de l’histoire britannique a été un soutien infaillible pour son épouse Elizabeth II.
Né prince Philip de Grèce et du Danemark le 10 juin 1921 celui qui deviendra duc d’Edimbourg était déjà noble avant de se marier. Son père Andrew de Grèce est banni du pays au cours de la guerre gréco-turque quelques mois après la naissance de Philip. Il passera ainsi son enfance entre la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. C’est en 1939, à l’occasion d’une visite du roi Georges VI et de sa fille au collège royal naval de Dartmouth qu’il rencontre Elizabeth pour la première fois. Le jeune homme de 18 ans est chargé de distraire la future reine. À 13 ans, elle succombe au charme de Philip au cours d’une partie de croquet. Ils se voient de temps en temps et échangent des lettres pendant la guerre. En 1946, il la demande en mariage. La famille royale britannique n’est pas enchantée par cette relation : Philip est un prince étranger, pauvre et un peu bourru. Mais Elisabeth ne leur laisse pas vraiment le choix. Après que Philip a abandonné ses titres royaux grecs et danois et qu’il s’est converti à l’anglicanisme en 1947, le couple se marie. Ils s’installent à Malte où le désormais duc d’Edimbourg poursuit sa carrière militaire. Mais la mort subite du roi Georges VI propulse Elizabeth sur le trône la même année, Philip doit renoncer à sa carrière.
Prince consort
Une certaine frustration s’empare de lui mais il a malgré tout rempli son devoir de prince consort : président de près de 850 associations, il a surtout toujours soutenu son épouse. «Mon premier, second et ultime emploi sera de ne jamais laisser tomber la reine», disait-il. Et d’après la reine, il s’y est bien tenu : «Il a tout simplement été ma force et mon soutien.» Il se tenait toujours un pas derrière la reine mais a bien constitué le second pilier de la famille royale.
La rédaction