Après 3 h40 de jeu dans une finale de bon niveau, Mohamed Benmostefa et ses coéquipiers battent Serrano, Puccinelli et Stievenart (13-10).
Ils ont joué avec les nerfs de leurs supporters et avec ceux du nombreux public installé sur les sièges du stade Albert Calanotti. Mais à la fin, lorsque le treizième point, celui du bonheur a été marqué, Mohamed Benmostefa, Fabrice Rouvin et Patrick Pedragosa ont exprimé leur joie en criant, en sautant et en s’embrassant comme du bon pain. Vainqueur en 2013, Benmostefa s’est imposé hier pour la deuxième fois au palmarès du Provençal. Fabrice Rouvin avait gagné en 2009 et en 2013 avec son capitaine que l’on surnomme « Ben ». Quant à Pedragosa, c’est sa première victoire.
Serrano favori
Le déroulement des demi-finales de la matinée était plutôt favorable à l’équipe de Julien Serano qui venait à bout de celle de Marc Cognard (13-12) après avoir mené (12-7). Le score était (12-12) à l’avant-dernière mène. Benmostefa s’imposait difficilement (13-11) contre Fontani. Le score était (11-11) à l’avant-dernière mène.
Handicapé après une chute causant une blessure à un genou pendant une partie, Patrick Pedragosa, le pointeur de l’équipe Benmostefa, n’était pas à son meilleur niveau. Il avait des difficultés à l’appoint.
Fabrice Rouvin, milieu expérimenté, a produit un jeu de qualité. Il a souvent rattrapé les erreurs de Pedragosa. Quant à Mohamed Benmostefa, il a joué comme un champion du jeu provençal avec ses qualités techniques au tir et à l’appoint.
Mené (10-6) à la treizième mène, l’équipe Serrano égalisait (10-10) et s’inclinait malgré les qualités de Philippe Stievenart, joueur complet dont le nom ne figurera pas pour la cinquième fois au palmarès du Provençal à la longue. Vainqueur en 2022 et en 2023 avec Stievenart, Julien Serano sera seulement finaliste en 2024.
Gilbert DULAC