Le thé kényan cherche de nouveaux débouchés

Publié le 14 mai 2021 à  10h30 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  17h58

Le thé est pour le Kenya un atout économique indéniable, notamment au niveau des exportations. Pour pallier le ralentissement du marché européen, directement frappé par la pandémie, le pays se doit de trouver de nouvelles destinations d’exportations.

©FondationABCF
©FondationABCF

Le Coronavirus a remodelé totalement l’échiquier économique mondiale et notamment le panorama des pays importateurs de thé. Ainsi, le Royaume-Uni qui était depuis longtemps sur la dernière marche du podium des pays importateurs, a laissé sa place aux Émirats arabes unis durant le mois de février dernier.

Les Emirats coiffent le Royaume-Uni au poteau

Selon les chiffres avancés par le directoire du thé, les Anglais ont acheté 4 200 tonnes contre 4 220 tonnes pour les Émirats. Pour bien comprendre cette évolution, il est essentiel de prendre en compte les différentes mesures de restriction imposées au Royaume-Uni pour enrayer la pandémie, ces dernières ayant affecté les activités d’importation. Des décisions qui poussent les exportateurs à chercher de nouveaux débouchés pour assurer leur pérennité économique.

Un top 3 sans pays européens

Avec cette évolution, il est essentiel de noter que le top 3 des acheteurs de la feuille kenyane ne comporte ainsi plus aucun pays du Vieux continent. En effet, les deux premières places sont occupées respectivement par le Pakistan et l’Égypte. A eux deux, ces nations ont consommé près de 27 000 tonnes de feuilles de thé, soit 56 % du total durant le mois de février (48 000 tonnes). Pour un ordre d’idée, au Kenya, la filière du thé est une source de revenus pour plus de 600 000 ménages.
Mathieu Seller

Articles similaires

Aller au contenu principal