Publié le 12 janvier 2017 à 0h15 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h47
C’est dans une salle comble et en présence de nombreux élus au premier rang desquels Martine Vassal, la présidente du Conseil départemental 13, de Dominique Tian, premier adjoint au maire de Marseille (lequel était excusé pour cause de meeting de François Fillon à Nice), Bruno Gilles, sénateur-maire des 4/5, responsable départemental LR ou encore Arlette Fructus, UDI… Une cérémonie des vœux au cours de laquelle Solange Biaggi, candidate aux législatives de la 4e circonscription a présenté les 4 piliers de son programme électoral: l’emploi, le logement, la jeunesse et l’éducation, l’accès aux soins et à la santé comme droit fondamental à tous les Français.
Solange Biaggi a également affirmé son ambition et appelé à l’audace pour faire de la 4e circonscription «la plus créative, la plus dynamique, un modèle. Pour que les arrondissements oubliés par le gouvernement soient enfin reconnus». «En ces temps difficiles et incertains, avance-t-elle, je veux porter haut et fort les valeurs de la République. Et je me battrai de toutes mes forces pour défendre ces valeurs auxquelles je crois profondément. Égalité, fraternité, liberté. Et bien au-delà. Travail, respect, autorité, laïcité. C’est indispensable». Puis de s’en prendre à Patrick Mennucci, PS, le député sortant: «Qu’a-t-il fait monsieur Mennucci en tant que député de notre circonscription ? On est en droit de se poser la question. Je vais vous dire ce qu’il a fait. Il est devenu Parisien. Il ne s’est pas occupé de nos quartiers.
Il ne s’est pas occupé de la circonscription. Non. Il voyage. Un coup, il est en Syrie, enfin il a essayé mais il a été refoulé, un coup au Grand Paris…».
Puis de présenter son programme le premier point concerne l’emploi dans une circonscription où: «1 jeune sur 2 est au chômage. Cela m’est insupportable. Je veux inciter les employeurs à embaucher notre jeunesse en les exonérant totalement des charges salariales pendant 2 ans». De présenter trois conditions pour bénéficier de ces avantages : «Avoir moins de 25 ans, être au chômage, et signer un contrat en CDI». Elle en vient à son deuxième point: «Je veux me battre pour l’école et permettre aux jeunes issus des quartiers défavorisés d’avoir une chance. Pour cela, je veux refonder l’éducation prioritaire en instaurant la présence obligatoire d’un éducateur spécialisé en classe. Revoir les méthodes, les matières, la pédagogie. Il est temps de s’adapter. Faire avec les jeunes, pas sans eux».
Le 3e axe de son programme concerne le logement : «Pourquoi l’accès à la propriété serait le seul apanage des ménages aisés ? Eh bien moi je veux réinventer les codes. Je veux simplifier les conditions d’accès à la propriété par la construction de nouveaux logements low-cost. Je veux instaurer des prêts préférentiels, permettre des remboursements de crédit sur mesure et surtout, élargir les conditions d’accès simplifier. Parce que l’on a tous le droit de prétendre à un chez soi». Elle en vient à la Sécurité Sociale et la santé. Un domaine pour lequel elle avance. «Il faut réformer les études de médecine pour hausser le nombre de médecins en France. Ce n’est pas normal que nous soyons obligés de recruter des confrères étrangers quand nous avons les ressources locales. Avec une hausse des médecins on désengorge les hôpitaux et les urgences, on installe des cabinets généralistes dans tous les quartiers pour mettre l’accès aux soins à tous».
Michel CAIRE
