Législatives. Marseille : Laure-Agnès Caradec et Ludovic Perney duo LR canal historique dans la 2e circonscription

Publié le 23 juin 2024 à  6h47 - Dernière mise à  jour le 25 juin 2024 à  11h33

Laure-Agnès Caradec et Ludovic Perney, les candidats LR (opposés à Eric Ciotti) entendent bien tirer leur épingle du jeu dans la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône. Ils viennent de lancer leur campagne au Cercle des Nageurs de Marseille en présence de jeunes et d’historiques de la famille LR au premier rang desquels Roland Blum, Jean Roatta ou encore Dominique Tian mais aussi de jeunes militants.

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Laure-Agnès Caradec et Ludovic Perney, les candidats LR dans la 2e circonscription ©DR

Léopold, jeune militant, constate : « Ces législatives arrivent dans un contexte inquiétant. Nous sommes la droite indépendante et nous avons fort à faire face au RN et un Front de gauche qui se radicalise. La population doit mesurer que les extrêmes ne sont pas une solution, la droite républicaine est l’alternative à la macronie.»

«Nous avons lancé l’invitation il y a moins de trois jours et vous êtes plus de 300 ce soir», signale Ludovic Perney avant de souligner : «Le président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée plongeant ainsi le pays dans une crise politique sans précédent. Crise qui impose de garder sa lucidité, surtout devant le spectacle qui nous est offert avec ceux qui sont vendus, ceux qui sont achetés, le PS qui se vend à LFI, avec ceux qui n’aiment pas la police. Nous, nous aimons la police, la République, la France. Nous sommes des élus de terrain qui défendons Marseille, la France. Nous expliquons aux électeurs RN et LFI aux européennes que là, il s’agit d’élire des députés et s’ils persistent dans leur vote ils voteront pour des programmes qui ruineront la France. Nous, nous défendons la baisse des charges, la sécurité, le développement économique ». Laure-Agnès Caradec remercie à son tour les présents : « Quand on est dans la tempête on a besoin d’amis, du soutien de gens courageux ». Elle dénonce également la dissolution : « Ne laisser que trois semaines pour faire campagne c’est irresponsable. Bien sûr qu’il fallait une dissolution mais pas dans ces conditions ». Un combat difficile, mais, poursuit la candidate LR , «pas question de se cacher, on ira toujours au combat. » Elle considère : « Le RN a un programme ravageur. La dette va exploser. La macronie est à bout de souffle et nous laisse 1000 milliards d’euros de déficit. Et je ne parle pas de LFI dont le programme économique est catastrophique. » Et de présenter des axes de programme : « Il faut réindustrialiser, soutenir nos agriculteurs, corriger la dérive du modèle social, maîtriser l’immigration, renforcer la sécurité, renforcer notre politique pénale, lutter contre l’islamisme et le communautarisme, réformer notre système éducatif et favoriser le développement et l’attractivité de Marseille. »

Dans la salle Dominique Tian, ancien député LR des Bouches-du-Rhône et ancien Premier adjoint de Jean-Claude Gaudin : « J’adore la fidélité et c’est ce que symbolise Laure-Agnès et Ludovic, fidèles à la droite républicaine ». Roland Blum, ajoute : « Je suis là pour soutenir mes amis qui défendent le pôle centriste, qui défendent avec courage leur mouvement qui n’est pas au mieux de sa forme. » Jean Roatta avance pour sa part: « Je suis là par fidélité à ma famille, pour soutenir Laure-Agnès et Ludovic qui, fidèles à leur famille monte au combat ». Il évoque les prises de positions d’Eric Ciotti en faveur du RN : « Il a préféré son confort aux valeurs politiques, tout cela pour garder sa circonscription ». Et de condamner aussi Emmanuel Macron : « Il a fait le choix de la dissolution par lâcheté, parce qu’il ne veut pas assumer le budget à venir. »

Michel CAIRE

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