Publié le 5 décembre 2013 à 16h34 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h10
Les 2e Rencontres Scientifiques du Mucem visent à créer un musée de société qui a vocation de construire à savoir, une connaissance sur les sociétés de la Méditerranée et qui s’intéresse au contemporain. « C’est la raison pour laquelle, le musée a été construit avec un département de recherche, avec des chercheurs du CNRS, d’Universités à l’international », explique Denis Chevalier, responsable du département « Recherche et enseignement ».
Cela passe par des connexions avec l’accueil de chercheurs de tous les pays qui donneront lieu ensuite à une exposition. « C’est un savoir sur l’actualité qui nous intéresse et qui passe par une politique d’accueil de chercheurs de professionnels sur le rôle d’un musée de société aujourd’hui ». C’est ici, tout l’objet de ces Rencontres internationales qui sont organisées du 5 au 7 décembre 2013 au Mucem.
Chercheurs, conservateurs, responsables de musées, professionnels du patrimoine et une trentaine d’intervenants spécialisés dans la muséologie se réunissent durant trois jours pour lancer un certain nombre d’idées et dévoiler ce que les institutions apportent au monde contemporain afin de « mieux comprendre ce qui se passe autour de lui et pour ne pas réagir dans l’émotion comme le font les gens le plus généralement », précise Denis Chevalier qui propose cet événement.
Ils partagent tous une même réflexion sur leur rôle face au monde contemporain : quelle est la contribution spécifique d’un musée pour analyser le contemporain, en être les témoins et les passeurs, et aussi interagir avec lui ?
Comment ses missions évoluent-elles alors même que les manières d’être contemporain, au double sens de partager un même temps et un même espace, se trouvent profondément modifiées dans un monde globalisé ?
La vocation du musée est d’être un lieu de rencontres entre des chercheurs de la Méditerranée avec d’autres champs et avec d’autres espaces de la Méditerranée. De l’Europe, du Canada et des rives de la Méditerranée.
Linda Be Diaf
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