Publié le 7 août 2018 à 9h45 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h56
Elles ont en commun l’insularité, la vie au rythme de la nature, le respect de celle-ci. L’île des Embiez vient de prendre des allures de Tahiti, Moorea, et autres Ua Pou. Pour la 11e année consécutive, les Pacific Days revenaient sur l’île, organisés par l’association Sporevaa83 en partenariat avec Embiez Sports et Manifestations. Musique, danse, parfum de monoï et repas tahitien mettaient les sens en éveil, deux jours durant les 28 et 29 juillet
Des Pacific Days axés sur la culture
Si lors des premières années la manifestation était une démonstration folklorique et une opportunité de se procurer des produits océaniens, aujourd’hui elle se tourne davantage sur l’aspect culturel, confie Yann Petit, organisateur de l’événement et gérant de la boutique Heiva aux Embiez. En effet, depuis 2 ans, le Festival International du Film documentaire Océanien (Fifo) hors les murs a rejoint les Pacific days sur l’île, représenté par Khadidja Benouataf, coordinatrice événementielle pour le Fifo. Le festival, qui a vu le jour en 2004, a pour vocation de créer un rendez-vous annuel autour du film documentaire océanien. Le Fifo hors les murs débutait la veille au Six n’Etoile de Six-Fours avec le film « L’appel d’un chef Papou » réalisé par Marc Dozier et Luc Marescot. Puis il continuait le samedi avec «Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises» de Alain Gordon-Gentil et Laurent Ramamonjiarisoa suivi de «Rame avec Alexandra» de Philippe Sintes. Le dimanche, c’était le film «Blue» de Karina Holden suivi de «Un toit au jardin d’Eden» de Thomas Yzèbe qui étaient proposés aux visiteurs qui se sont rendus dans la salle Marcel Pagnol pour les projections.
La musique, omniprésente
La musique, tout comme la pratique d’instruments comme le ukulélé ou le toe’re, tient un grand rôle dans la culture polynésienne. Tout au long des deux jours, la musique était omniprésente sur la place. Des ateliers d’apprentissage de ukulélé étaient également proposés, ainsi qu’une messe polynésienne dans la Chapelle Sainte-Cécile lors de laquelle la musique a fédéré. Enfin les 48 voix de la chorale des Maîtres Chanteurs de Toulon dirigée par Guy Calmes se sont produites en proposant notamment des reprises de classiques du sud de la France et de Tahiti.
Une soirée océanienne
Le samedi soir, c’est d’abord les papilles des participants qui étaient mises à l’honneur avec le repas tahitien servi au restaurant le BBQ sur la place de l’île. Le chef Christophe Pacheco, Meilleur Ouvrier de France dans la section cuisine gastronomique en 2011 et arrivé sur l’île en 2015, a mis au point avec Yann Petit le menu du soir, au service d’une cuisine tahitienne authentique et travaillée : poisson cru à la tahitienne, porcelet aux épices douces accompagné de légumes typiques de Tahiti, et dessert à base de noix de coco composaient le repas servi dès 20h, avant de laisser place à un véritable show à la polynésienne. Le spectacle des danseurs et danseuses polynésiens a rassemblé plusieurs centaines de personnes sur la place de l’île. Danse de l’amour, danse du feu, ou Haka, créaient un florilège des différents rites typiques polynésiens. La foule a été plongée au sein d’une ambiance pittoresque, et a continué la soirée en dansant après le spectacle.
Des stands disponibles tout le week-end
Et tout au long du week-end et en continue, les stands accueillaient les visiteurs. Paréos, parures de perles de Tahiti, ou encore stands de massages étaient implantés sur la place. Un concours de cerfs-volants a également été organisé par Dexter Faufia, sculpteur de Tiki sur la place des Embiez. Il proposait une initiation à cet art, véritable institution chez les jeunes enfants polynésiens qui fabriquent à l’aide de journaux et de divers matériaux récupérés des cerfs-volants avec leurs parents. Les gagnants ont remporté un Tiki créé par le sculpteur pour l’occasion.